La présidente du PDL, Abir Moussi a été placée en garde à vue, mardi 3 octobre 2023, confirme son avocat Nafaâ Laribi.
La présidente du PDL avait été arrêtée dans l’après-midi alors qu’elle était devant le bureau d’ordre du palais de Carthage.
Elle a été conduite au poste de police de la Goulette. Son avocat Nafaâ Laribi n’a pas pu l’assister à l’interrogatoire, a-t-il assuré dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm.
Vers 20 heures, Abir Moussi a été sortie du poste entourée d’un imposant dispositif sécuritaire et emmenée vers son lieu de détention.
Abir Moussi s’était rendue au bureau d’ordre de la présidence de la République pour y déposer une demande exigée par les procédures du Tribunal administratif, dans le cadre du recours qu’elle compte intenter contre les décrets émis par la présidence de la République concernant la convocation des électeurs aux élections locales et le découpage des districts.
Toutefois, la présidente du PDL n’a pas pu déposer les documents en question, puisque le bureau d’ordre a refusé de les réceptionner et lui fournir une décharge. Cette décision lui a été notifiée par un agent sécuritaire.
C’est alors que Abir Moussi a appelé à ce qu’un responsable du bureau d’ordre lui notifie, en personne, cette décision de refus. Dans ce contexte, protestant, et déclarant qu’il s’agissait d’une décision politique prise dans le but de l’empêcher de déposer sa plainte dans les délais, la présidente du PDL a été arrêtée par rapporte sa chargée de communication » une cinquantaine de policiers. »