Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a tranché la question de l’adhésion au Brics (une alliance économique fondée par le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud), en affirmant que le dossier était « clos ».
Le président algérien s’exprimait pour la première fois sur la démarche d’adhésion aux Brics à l’occasion d’une réunion avec des éditeurs de la presse algérienne, qui a eu lieu mardi dernier.
Tebboune s’est montré, selon les premiers comptes rendus de cette rencontre publiés ce jeudi par certains journaux du pays, toujours déçu par l’issue du dernier sommet des leaders de ce groupe, tenu en août dernier en Afrique du Sud. « Le dossier est clos et la page est tournée », déclare le chef de l’État algérien, qui rêvait, pendant plusieurs mois, d’une accession de l’Algérie à cette entité économique.
Tout en abandonnant cette idée qui lui tenait à cœur, Abdelmadjid Tebboune reste cependant attaché à la banque des BRICS. Celle-ci, selon les mêmes sources, « permettra à l’Algérie d’éviter de tomber sous la contrainte de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) qui compromettent la souveraineté des pays qui se trouvent dans l’obligation de les solliciter ».