Le ministère de la Santé du Hamas a fait état de la mort de plus de 80 personnes samedi dans deux frappes israéliennes distinctes sur un camp de réfugiés géré par l’ONU, dans le nord de la bande de Gaza.
La première frappe a fait au moins 50 morts à l’aube sur l’école al-Fakhoura, dans le camp de Jabaliya, où étaient installés des déplacés, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la santé du Hamas.
Dans la seconde frappe, le ministère a annoncé la mort de 32 membres d’une même famille, dont 19 enfants, en diffusant la liste des noms de la famille Abou Habal.
Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a dénoncé la frappe sur l’école en fin d’après-midi.
Selon un communiqué de l’armée israélienne, «la zone abrite le commandement et le contrôle de la Brigade du Nord de Gaza» du mouvement islamiste Hamas, ainsi que «l’un des bastions terroristes les plus significatifs, au sein duquel évoluent quatre bataillons du Hamas».
Plus de 5000 enfants morts, selon le Hamas
Par ailleurs, le gouvernement du Hamas a annoncé samedi que 12 300 Palestiniens avaient été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi les morts recensés à ce jour figurent plus de 5 000 enfants et 3 300 femmes, a détaillé le gouvernement. En outre, 30 000 personnes ont été blessées.
Le ministère de la Santé du Hamas assure de son côté que des dizaines de corps jonchent les rues du nord de la bande de Gaza et qu’il est impossible de les recenser car l’armée israélienne vise les ambulances et les soignants tentant de les approcher.