Le préfet de police de Paris a interdit les rassemblements de contestation du pouvoir algérien prévus ce dimanche 25 février à Paris, en raison de risques de troubles à l’ordre public « dans le contexte d’anniversaire du Hirak et de violences entre mouvances antagonistes anti et pro-régime ».
La semaine dernière, Laurent Nunez avait déjà interdit de tels rassemblements pour les mêmes motifs.
Il s’agit du « Mouvement pour la justice et contre la corruption en Algérie », d’un collectif pour « la libération immédiate de tous les détenus et prisonniers politiques et d’opinion en Algérie », et « pour l’installation d’une assemblée constituante souveraine » et d’un autre collectif, « Libérons l’Algérie ».
Cette année marque le cinquième anniversaire du Hirak, mouvement de contestation populaire initié en 2019 pour s’opposer à l’élection à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, poussé à démissionner.