Joe Biden a annoncé, vendredi 1er mars, la participation des États-Unis dans l’envoi de largages d’aide humanitaire à Gaza. « Dans les prochains jours, nous allons nous joindre à nos amis de Jordanie et autres en opérant des largages de nourritures et autres biens », a assuré le président américain.
Le président des États-Unis est revenu sur la fusillade survenue jeudi dans l’enclave palestinienne lors d’une distribution d’aide alimentaire. Selon le Hamas, plus de 110 personnes ont péri dans ce « massacre de la farine » décrit comme « tragique » par Joe Biden. « La perte en vies humaines brise le cœur », a également déclaré le chef d’État.
Depuis le début du conflit, les États-Unis ont refusé de participer à ces largages, estimant qu’ils n’étaient pas assez efficaces. Mais Joe Biden a visiblement revu sa position face à la situation humanitaire particulièrement inquiétante à Gaza. Selon l’ONU, une grosse majorité de la population est menacée de famine de masse.
La Jordanie, avec le soutien de plusieurs puissances européennes comme la France, la Grande-Bretagne ou les Pays-Bas, a déjà mené plusieurs opérations de largage d’aide humanitaire. Selon Joe Biden, l’aide humanitaire est encore trop insuffisante dans l’enclave palestinienne. « Nous allons insister auprès d’Israël » pour « faciliter l’entrée de davantage de camions et augmenter les voies d’accès à Gaza », a déclaré le président américain.
En début de semaine, le dirigeant des États-Unis « espérait » l’arrivée d’un cessez-le-feu d’ici au lundi suivant, le 4 mars. Mais la récente fusillade à Gaza pourrait avoir compliqué les négociations. Joe Biden est revenu sur cet agenda vendredi. Le président a déclaré qu’il « espérait » désormais l’intervention d’une trêve d’ici au ramadan, qui débutera le week-end prochain.