Vladimir Petkovic a officiellement pris les rênes de la sélection d’Algérie. On en sait un peu plus sur les détails du deal.
C’est ce jeudi que la FAF a annoncé l’arrivée de l’ancien entraîneur de la Suisse ou de Bordeaux, Vladimir Petkovic, à la tête de l’Algérie. Et la Gazette du Fennec, ces dernières heures, en dit plus sur les détails d’un deal jusqu’ici secret. Selon les informations du media algérien, Petkovic s’est engagé jusqu’en 2026. Son salaire mensuel revu à la hausse après des négociations sera de 135 000 euros, loin des 300 000 euros qu’il percevait précédemment avec l’équipe nationale suisse. Les représentants de Petkovic ont donc fait des concessions sur le salaire brut, mais ont inclus des clauses lucratives dans les primes d’intéressement.
En cas de simple qualification à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Petkovic recevra 100 000 euros, avec une prime de 400 000 euros en cas de qualification pour la Coupe du Monde 2026. Un joli pactole quasiment acquis au vu du parcours des Fennecs en qualification. Malgré une réduction significative par rapport au salaire de son prédécesseur, Djamel Belmadi, la FAF a en revanche réussi à négocier la possibilité de résilier le contrat de Petkovic en cas d’échec des objectifs fixés, sans indemnisation. Le contrat stipule également une présence obligatoire en Algérie de trois semaines par mois pour Petkovic et ses deux assistants, avec une semaine à l’étranger devant être justifiée. Nabil Neghiz et Merouane Messai rejoindront le staff en tant que deuxième assistant et entraîneur des gardiens de but, respectivement. Les objectifs incluent les quarts de finale de la CAN 2025 et la qualification pour la Coupe du Monde 2026, malgré les tentatives de Petkovic de réviser les attentes à la baisse.