Les défaites s’enchaînent pour notre ministre du Bonheur. Battue à plate couture par la 65éme mondiale, samedi 23 mars, à l’Open de Miami, la prestation de Ons Jabeur aurait de quoi nous rendre furieux.
Mais comme on l’aime, comme elle nous fait honneur où qu’elle aille, comme elle défend des causes justes et qu’en plus elle est rigolote, on va prendre un peu de recul et chercher à comprendre, ce qui se passe dans la tête de notre tunisienne préférée.
On le sait, Ons se met souvent la pression, et en découle des crises de panique qui la handicapent énormément, c’est d’ailleurs pour celà que sa psy la suit à chacun de ses matchs. La pression d’une nation en mal de gloire ferait flancher les jambes ô combien robustes de la tenniswoman? Pas vraiment…Pas du tout même.
Ons, comme on le sait, forme un couple fusionnel avec son entraîneur de mari, Karim Kamoun. Et si jusqu’à présent la carrière de la tunisienne était leur priorité, aujourd’hui, il voudrait avoir un enfant.
En effet, dans un documentaire qui lui est consacré, « This is Me » sur la plateforme Tod, Ons Jabeur a révélé que sa défaite en finale de Wimbledon 2023 était la plus difficile de sa carrière. Elle avait alors fondu en larmes, et explique qu’elle prévoyait d’avoir un enfant en cas de victoire.
« Les gens pensent que j’ai cette pression parce que je veux le faire pour les autres, ce qui n’est pas vrai. Il se passait quelque chose de personnel là-bas. Si je gagne cette finale de Wimbledon, je pourrai avoir un bébé tout de suite. Et ce rêve s’est évanoui. »
Tétanisée par l’enjeu, Jabeur ne voulait même pas monter sur le court le jour de la finale, et se souvient avoir dit à sa psychologue : « Je suis trop stressée, je ne peux pas, c’est trop, peut-être que je peux dire que je faisais une crise de panique ». La Tunisienne essaie de devenir la première femme africaine à remporter un tournoi du Grand Chelem.
Ons Jabeur attend de gagner pour pouvoir mettre sa carrière en pause et fonder une famille : « J’étais hanté par la peur. Après tout, je ne suis qu’un être humain, que puis-je faire de plus ? Ce fut la perte la plus difficile de ma carrière car émotionnellement cela m’a détruit, non seulement gagner Wimbledon, mais l’idée d’avoir un bébé a disparu avec le trophée de Wimbledon. Donc je pense que c’est ce qui m’a tué, Karim et moi, nous pleurions comme des bébés. »