Un tribunal brésilien a suspendu une amende de quelque trois millions de dollars infligée à la star mondiale du football Neymar pour la création d’un lac artificiel dans son domaine de Rio de Janeiro sans permis.
La décision, datée de lundi et obtenue mercredi par l’AFP, émane de la juge Adriana Ramos de Mello et cite un rapport de l’autorité environnementale d’Etat INEA affirmant que le projet ne nécessitait en réalité aucun permis environnemental.
« Comme les amendes demandées se chiffraient en millions de dollars, continuer à exiger » le paiement « infligera un préjudice important, disproportionné et même illégal » à l’attaquant du club saoudien d’Al-Hilal, a déclaré la magistrate.
Le conseil de la ville de Mangaratiba avait condamné le joueur brésilien à verser quatre amendes, pour un total de 16 millions de réais brésiliens (3,3 millions de dollars) pour des « violations environnementales » liées à « la construction d’un lac artificiel dans le manoir du joueur » à quelque 130 kilomètres de Rio.
Parmi les « dizaines d’infractions » relevées, les autorités ont cité « l’exécution de travaux soumis au contrôle environnemental sans autorisation », le captage et le détournement d’eau de rivière sans autorisation, et « l’enlèvement de terrain et la suppression de végétation sans autorisation ».
La juge s’est toutefois rangée du côté des conclusions de l’INEA, affirmant dans sa décision qu’une inspection « a confirmé qu’aucun permis (environnemental) n’est nécessaire pour de telles activités » et par conséquent que les infractions reprochées à Neymar « n’étaient pas (caractérisées) ».