Voici quelques-unes des nombreuses réactions internationales à la suite de l’attaque aérienne sans précédent menée dans la nuit par l’Iran contre Israël.
Etats-Unis : le président américain,Joe Biden, a condamné une attaque « éhontée » de l’Iran contre Israël et a réaffirmé le soutien « inébranlable » de son pays à Israël. Les forces américaines ont contribué à abattre « presque tous » les projectiles iraniens, a-t-il ensuite confirmé.
France : après une première réaction du ministre des affaires étrangères dès samedi soir, Emmanuel Macron acommuniqué, dimanche matin, pour « condamn[er] avec la plus grande fermeté l’attaque » iranienne et a « appel[é] à la retenue ».Rappelant « l’attachement de la France à la sécurité d’Israël », le président français a assuré que Paris « travaill[ait] à la désescalade ».
Allemagne :le gouvernement allemand a condamné, dimanche, les frappes iraniennes contre Israël, le chancelier, Olaf Scholz, s’inquiétant d’un risque d’« embrasement », qui pourrait plonger « toute une région dans le chaos », selon la cheffe de la diplomatie, Annalena Baerbock.
Italie : la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, dont le pays préside le G7, convoqué en urgence dimanche, a « condamné » l’attaque iranienne contre Israël, exprimant sa « forte inquiétude face à une déstabilisation ultérieure de la région ».
Arabie saoudite : Riyad, par la voix de son ministère des affaires étrangères, a fait part de sa « profonde inquiétude » face à « l’escalade militaire » dans la région et a appelé « toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à épargner à la région et à ses habitants les dangers de la guerre ».
Egypte : le ministère des affaires étrangères égyptien a lui aussi « appel[é] à une retenue maximale » et s’est dit « en contact direct avec toutes les parties au conflit pour essayer de contenir la situation », en mettant en garde contre le « risque d’expansion régionale du conflit ».
ONU : le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a fermement condamné, samedi, « la grave escalade » que représente l’attaque de l’Iran contre Israël et a appelé à « une cessation immédiate de ces hostilités ».
Chine : le ministère des affaires étrangères chinois a exprimé sa « profonde préoccupation » et a également appelé « les parties concernées à faire preuve de calme et de retenue afin d’éviter une nouvelle escalade » des tensions.
Royaume-Uni : le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a condamné « dans les termes les plus vifs l’attaque dangereuse du régime iranien contre Israël », assurant que le Royaume-Uni « continuerait à défendre la sécurité d’Israël » et annonçant l’envoi d’avions de combat supplémentaires au Proche-Orient.
Union européenne : le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné « fermement » l’attaque « inacceptable » de l’Iran, qui « constitue une escalade sans précédent et une menace grave à la sécurité régionale ».
Russie : le ministère des affaires étrangères russe a appelé « toutes les parties impliquées » à la « retenue », et dit « compt[er] sur les Etats de la région pour trouver une solution aux problèmes existants ».
Qatar : le ministère des affaires étrangères qatari a exprimé sa « profonde inquiétude » et a appelé « toutes les parties à mettre fin à l’escalade » et à « faire preuve de la plus grande retenue ». L’émirat – engagé depuis des semaines dans des pourparlers entre Israël et le Hamas – exhorte la communauté internationale à « prendre des mesures urgentes pour désamorcer la tension ».
OTAN : l’Alliance atlantique, par la voix de l’une de ses porte-parole, a « condamn[é] l’escalade de l’Iran » qui a mené une attaque sans précédent samedi contre Israël et « appelle à la retenue », afin que « le conflit au Moyen-Orient ne devienne pas incontrôlable ».
Vatican : à l’issue de sa traditionnelle prière dominicale place Saint-Pierre, le pape a lancé un « appel pressant » contre « une spirale de violence risquant d’entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand », après l’attaque de l’Iran contre Israël.