Des tensions électrisent les campus américains lundi, des manifestants pro-palestiniens se disant déterminés, malgré la forte présence policière, à se battre pour leur liberté d’expression face à la droite qui les accuse d’antisémitisme.
Sous un soleil printanier lundi, des dizaines de tentes sont plantées sur la grande esplanade de l’université Columbia à New York, occupée par les manifestants qui dénoncent la guerre menée par Israël à Gaza. La présidente de Columbia, Nemat Shafik, a décidé lundi que tous les cours se tiendraient en distanciel et a appelé dans un communiqué à «remettre les choses dans l’ordre».
Plus au sud de Manhattan, le campus de la New York University (NYU) est aussi sous tension. La direction a demandé à des manifestants d’évacuer une place. Les policiers ont commencé à arrêter des étudiants dans la soirée de lundi, selon le New York Times.
Sur le campus de l’université Yale, au nord de New York, des centaines d’étudiants ont agité drapeaux et pancartes pro-palestiniens. Au moins 47 personnes ont été arrêtées, selon un communiqué de l’université lundi.
Le parc au coeur du campus de Harvard est fermé au public pour toute la semaine. Un groupe pro-palestinien a annoncé sur Instagram sa suspension par l’université.