Des dizaines de manifestants rassemblés à Istanbul pour célébrer le 1er mai ont été interpellés par les forces de l’ordre, ont constaté les journalistes de l’AFP.
Les premières altercations ont éclaté alors que les manifestants tentaient de forcer les barrages de police pour gagner l’emblématique place Taksim, épicentre de la contestation au cœur de la mégapole turque.
Istanbul a été placée en état de siège par les forces de l’ordre qui ont bloqué le cœur de la principale de ville de Turquie.
Mardi soir, le chef de l’Etat a dénoncé « les organisations terroristes qui veulent faire du 1er mai un outil de propagande » et mis en gardes les syndicats et partis politiques contre « toute action qui nuirait à l’atmosphère du 1er mai ». Plus de 42.000 policiers ont été déployés dans la mégapole, avait indiqué le ministre de l’Intérieur.
Des rives du Bosphore jusqu’à la péninsule historique de Sultanhamet et le palais de Topkapi, des barrières métalliques barrent tout passage, les transports en commun, ferries compris, sont à l’arrêt, prenant au piège des touristes désemparés qui trainent leurs valises sous un ciel maussade.