Le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis a émis, vendredi 3 mai , des mandats de dépôt à l’encontre de migrants subsahariens arrêtés, lors de leur évacuation par les forces de sécurité.
En sit-in et campant depuis des mois devant le siège du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, ils ont fait l’objet de mandats de dépôt pour avoir installé des tentes.
Ils doivent être traduits devant la Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis pour être jugés pour plusieurs accusations portées à leur encontre.
Ces migrants originaires d’Afrique subsaharienne avaient installé des tentes devant le siège du HCR aux Berges du lac de Tunis et campaient depuis des mois pour demander leur réinstallation dans un autre pays tiers autre que la Tunisie.
Ils ont été évacués, vendredi matin dès l’aube, suite à plusieurs plaintes de résidents du fait de la multiplication des troubles à l’ordre public dans ce quartier. Leurs tentes ont été également démontées et ces migrants devraient être expulsés vers leur pays d’origine.