Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé dans le podcast « Call Me Back », lors d’une interview réalisée dimanche, qu’environ la moitié des personnes tuées à Gaza depuis le début de la guerre étaient « des combattants du Hamas », assurant que le bilan global était inférieur à celui annoncé par le mouvement islamiste.
Les Etats-Unis, principal allié d’Israël, ont encore répété lundi soir que l’armée israélienne « peut et doit en faire plus pour assurer la protection des civils », sans donner de chiffres. Mi-avril, le haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Volker Türk, avait souligné que les enfants « payent de façon disproportionnée le prix ultime de cette guerre ».
Selon le ministère de la santé du Hamas, au pouvoir à Gaza, plus de 35 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont péri depuis le début de l’offensive israélienne, qui a suivi à l’attaque sanglante menée le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël. Il ne précise pas combien de combattants figurent dans ce bilan.