Un responsable américain a fait part à la chaîne ABC des premiers éléments d’enquête transmis par Israël sur la catastrophe qui s’est produite à Rafah dimanche soir. D’après les éléments fournis, il apparaît que l’incendie meurtrier dans le campement de personnes déplacées a été déclenché par des éclats d’obus tombés sur un réservoir de carburant, situé à 100 m de la cible frappée par l’armée de l’air israélienne. Le responsable américain a indiqué que pour l’heure, les Etats-Unis n’étaient pas en mesure de confirmer ni d’infirmer ces informations.
Dans ce premier rapport d’enquête, l’Etat hébreu souligne une nouvelle fois que de multiples vérifications préalables à la frappe avaient été réalisées pour s’assurer qu’aucun civil ne se trouvait dans la zone ciblée, et que l’armée avait utilisé des armes de précision.
Une bombe américaine de petit calibre utilisée
Selon l’organe CheckNews du journal Libération, l’arme utilisée lors de la frappe meurtrière, serait une bombe de « petit » calibre GBU-39. Un projectile de fabrication américaine de 110 kilos, dont les Etats-Unis encouragent l’usage (à la place des projectiles plus dévastateurs) pour diminuer les pertes civiles à Gaza.
Toujours d’après le spécialiste interrogé, les flammes visibles dans les vidéos sont cohérentes avec cette GBU-39 qui a un plus grand effet de souffle pour moins de fragmentation (les éclats d’un projectile). Sans pour autant amoindrir sa létalité quand elle cible un camp de réfugiés, d’après un spécialiste interrogé par Checknews.