« L’utilisation généralisée du phosphore blanc par Israël dans le sud du Liban met les civils en danger et contribue au déplacement de civils », a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié mercredi.
Depuis le début de la guerre, les autorités libanaises accusent Israël d’utiliser des munitions au phosphore blanc qui portent atteinte aux civils et à l’environnement. Cette substance qui s’enflamme au contact de l’oxygène peut être utilisée pour créer des écrans de fumée et éclairer les champs de bataille. Mais elle peut également être utilisée comme arme incendiaire et provoquer des incendies, de graves brûlures, des lésions respiratoires, des défaillances d’organes et même la mort.
L’ONG déclare avoir « vérifié l’utilisation de munitions au phosphore blanc par les forces israéliennes dans au moins dix-sept municipalités du sud du Liban depuis octobre [2023] », dont cinq où elles ont été « illégalement utilisées contre des zones résidentielles peuplées ».
L’armée israélienne a, pour sa part, déclaré en octobre que ses procédures exigent que les bombes au phosphore blanc « ne soient pas utilisées dans les zones densément peuplées, sauf certaines exceptions », ajoutant qu’elle « n’utilise pas de tels obus à des fins de ciblage ou d’incendie ».