Le Hamas a annoncé samedi que 90 Palestiniens avaient été tués dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés du sud de la bande de Gaza, révisant à la hausse un premier bilan, dans un secteur où Israël a dit avoir visé le chef de la branche armée du mouvement islamiste.
Dans un communiqué, le ministère a dénoncé «un massacre odieux de l’occupation», faisant état de 90 morts, «dont la moitié étaient des femmes et des enfants», et de 300 blessés. Il avait d’abord fait état de plus de 71 morts et de 289 blessés. La zone d’al-Mawasi, sur la côte entre Rafah et Khan Younès, avait été déclarée «zone humanitaire» par Israël, en théorie sûre pour les déplacés.
Sans préciser si les deux hommes étaient morts, l’armée israélienne a confirmé avoir visé le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, et Rafa Salama, commandant de la brigade de Khan Younès, «qui étaient deux cerveaux du massacre du 7 octobre».