Ghazi Chaouachi, ancien secrétaire général d’Attayar et ancien ministre, a adressé une lettre ouverte au peuple tunisien. Dans cette missive, il exprime sa détermination malgré sa détention, décrivant la situation comme une épreuve de résilience et de patience. Il dénonce les accusations qu’il considère comme des « manœuvres pour étouffer son engagement politique et celui de son parti ».
Chaouachi évoque également la situation socio-économique précaire du pays, marquée par une crise économique profonde et des tensions diplomatiques croissantes, rendant la vie quotidienne des Tunisiens de plus en plus difficile. Il critique sévèrement le régime en place, dénonçant « un système politique autoritaire qui réprime toute voix dissidente et nie les valeurs démocratiques fondamentales ».
Malgré les obstacles et les entraves à ses droits civiques et politiques, Ghazi Chaouachi affirme son engagement à défendre les acquis démocratiques de la révolution et à « œuvrer pour une Tunisie juste et unifiée ». Il annonce officiellement sa candidature à la présidence, appelant à une lutte pacifique pour un changement radical et nécessaire dans le pays.
Il conclut sur un appel à l’unité nationale et à la solidarité, citant des versets coraniques pour illustrer sa détermination.