Des bénévoles algériens ont réussi à sauver la semaine passée environ 300 poussins de flamants roses voués à la mort après l’assèchement du lac salé où ils sont nés à Oum El Bouaghi, dans l’est de l’Algérie, selon un correspondant de l’AFP.
Des milliers de flamants roses migrent chaque année pour nicher dans le lac Tinsilt, à 450 kilomètres à l’est d’Alger, qui constitue l’une des plus grandes zones humides du pays avec une superficie de plus de 20 kilomètres carrés.
« Il y a à peine un mois il y avait de l’eau ici », explique à l’AFP Mourad Ajroud, l’un des bénévoles sauveteurs, en montrant une zone à sec.
Des carcasses d’oiseaux morts sont éparpillées sur de vastes étendues de terre craquelée, auparavant verte et parsemée de milliers de flamants roses.
La disparition de la lagune sous l’effet de températures élevées a poussé les flamants adultes à partir, laissant sur place des œufs non éclos ou des poussins, dont beaucoup ont péri. Des dizaines d’autres sont morts de faim, de soif, de braconnage et d’attaques de loups.
Tinsilt figure parmi les 50 sites « Ramsar », c’est-à-dire une zone humide d’importance internationale, que compte l’Algérie.