« Il a rédigé la constitution, a mis en place le système électoral et a nommé les membres de l’Instance supérieure indépendante pour les élections. Il a, aussi, émis des décrets liberticides et a défini les conditions de candidature en l’absence d’une cour constitutionnelle et de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle » ( Al Massar)
Le parti Al Massar a considéré, à l’issue de la réunion de son conseil central dans un communiqué paru le 19 août 2024, que l’élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain est une simple formalité pour le président actuel KaIs Saied. Par conséquent, le parti appelle les Tunisiens et les Tunisiennes à ne pas y participer.
Le parti a dénoncé le climat politique actuel dans lequel les opposants et les voix critiques sont emprisonnés ainsi que la mainmise totale du président sur le pouvoir. Al Massar a indiqué que ce climat ne permettait pas de tenir des élections qui expriment réellement les attentes des Tunisiens.
Al Massar a également dénoncé la situation de la justice en Tunisie et son exploitation dans le règlement de comptes entre rivaux politiques ainsi que la situation des médias publics que le parti juge mobilisés pour soutenir un seul candidat.
Enfin le même communiqué pointe du doigt l’échec dans la gouvernance de l’État et la multiplication des limogeages et des nominations sans réel impact sur une situation économique et sociale désastreuse.