Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu dimanche qu’Israël n’avait pas dit « son dernier mot » avec ses frappes à l’aube sur le sud du Liban pour déjouer une attaque d’ampleur du mouvement chiite Hezbollah.
«Nous sommes déterminés à tout faire pour protéger notre pays, ramener les habitants du nord chez eux en toute sécurité et continuer à appliquer une règle simple: quiconque nous fait du mal, nous lui faisons du mal», a-t-il déclaré au début d’une réunion du cabinet de sécurité israélien.
« Il y a trois semaines, nous avons éliminé son commandant en chef (du Hezbollah) et aujourd’hui nous avons déjoué son plan d’attaque », a martelé M. Netanyahu au début du Conseil des ministres, selon son bureau, après l’attaque que le Hezbollah a mené en riposte à l’assassinat d’un de ses hauts chefs militaires, Fouad Chokr, tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 30 juillet.