L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza lundi en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, l’ONU a parfois dû « retarder ou faire une pause » dans ses opérations, « mais jamais au point de dire concrètement que nous ne pouvons plus rien faire » comme c’est le cas désormais, a-t-il ajouté, assurant malgré tout vouloir reprendre les opérations dès que possible.
A Gaza, un hôpital se vide
Ils poussent des fauteuils roulants, des lits d’hôpital, ou portent dans leurs bras des proches blessés: l’ordre d’évacuation israélien a obligé le plus grand hôpital du centre de la bande de Gaza à se vider.
« A tous les résidents et les déplacés du bloc 128, l’armée israélienne va agir avec force contre le Hamas et les groupes terroristes […], évacuez immédiatement », insistent les messages diffusés par SMS et sur les réseaux sociaux. Mais au cœur du bloc 128, sur la carte distribuée par l’armée israélienne, se trouve l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa de Deir el-Balah, l’un des 16 derniers hôpitaux encore opérationnels (et «partiellement» seulement, selon l’ONU) dans la bande de Gaza, bombardée par Israël depuis le 7 octobre.