Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé jeudi que sa formation avait reçu «un coup sévère et sans précédent», accusant Israël d’avoir « franchi toutes les lignes rouges » en faisant exploser les appareils de transmission du groupe.
Dans un discours retransmis en direct, il a affirmé que «l’ennemi voulait tuer pas moins de 5000 personnes» en faisant exploser, deux jours de suite, les bipeurs et les talkie-walkies aux mains des membres du puissant mouvement pro-iranien. Nasrallah affirme que le Hezbollah a ouvert une enquête interne sur les explosions des systèmes de transmission. « Le but implicite de l’opération était de frapper le milieu de la résistance pour le faire capituler, mais cet objectif a échoué. »
Il a ajouté que son mouvement continuerait à attaquer Israël depuis le Liban pour soutenir son allié, le Hamas palestinien, «jusqu’à la fin de l’agression à Gaza». «Le front du Liban avec Israël ne s’arrêtera pas avant la fin de l’agression à Gaza», a-t-il affirmé. Pendant son discours, l’aviation israélienne a survolé Beyrouth à basse altitude, franchissant le mur du son, selon des correspondants de l’AFP et l’agence nationale d’information.