Benjamin Netanayhu ne compte pas arrêter ses frappes au Liban.
Sur X, le cabinet du Premier ministre israélien a écrit: «Les nouvelles concernant un cessez-le-feu ne sont pas vraies. Il s’agit d’une proposition américano-française à laquelle le Premier ministre n’a même pas répondu. Les nouvelles concernant la prétendue directive visant à modérer les combats dans le nord sont également à l’opposé de la vérité.»
Netanayhu a au contraire «ordonné à Tsahal de poursuivre les combats avec toute la force et selon les plans qui lui ont été présentés», tandis que «les combats à Gaza se poursuivront jusqu’à ce que tous les objectifs de la guerre soient atteints».
La France, en partenariat avec les Etats-Unis, avait proposé un cessez-le-feu temporaire de 21 jours au Liban pour des négociations entre Israël et le Hezbollah, avait annoncé mercredi le chef de la diplomatie française lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU.
Alors que la guerre larvée entre Israël et le Hezbollah, allié de l’Iran, s’est muée cette semaine en affrontements particulièrement meurtriers au Liban, Jean-Noël Barrot, le tout nouveau ministre des Affaires étrangères français, a martelé que la guerre n’était «pas inéluctable», à condition que tous les acteurs s’engagent «résolument» pour une résolution du conflit.
«La situation au Liban menace aujourd’hui d’atteindre un point de non-retour», a lancé le ministre français, qui était à l’initiative de cette réunion d’urgence. «Aujourd’hui, les tensions entre le Hezbollah et Israël risquent de précipiter la région dans un conflit généralisé. Les conséquences en seraient incalculables», a-t-il averti. Il a rappelé que le Liban était «déjà considérablement affaibli» par une crise politique et économique. Le pays «ne se relèverait pas d’une guerre», a-t-il mis en garde.