La défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 33 personnes dans une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Jabalia. Cette zone a déjà été deux fois le théâtre de combats parmi les plus violents depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël. «Le nombre des victimes […] s’élève à 33 morts et des dizaines de blessés», a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi le porte-parole de cet organisme dépendant du mouvement islamiste palestinien Hamas, après qu’une source médicale à l’hôpital Al-Awda a indiqué à l’AFP que son établissement avait reçu «22 morts et 70 blessés».
Interrogée par l’AFP sur d’éventuelles frappes qu’elle aurait menées dans la soirée sur cette zone et les éventuels objectifs visés, l’armée israélienne n’a pas immédiatement répondu, un porte-parole indiquant être «en train de vérifier». Vendredi soir, le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) a alerté «sur la situation de plus en plus précaire et dangereuse à laquelle font face les civils dans le nord de [la bande de] Gaza», où «des familles […] tentent de survivre dans des conditions abominables, sous des bombardements intenses».