Le gouvernement israélien a annoncé dimanche 20 octobre qu’il allait intenter une action en justice contre la France, après l’annonce par Paris de restrictions imposées aux entreprises israéliennes voulant participer au salon Euronaval.
Vendredi, Paris avait annoncé que les entreprises israéliennes pourraient participer à la plus grande exposition militaire navale mondiale, début novembre à Villepinte, en région parisienne, mais à condition que celles-ci ne produisent pas d’armements utilisés dans les guerres dans la bande de Gaza et au Liban. Cela reviendrait à en empêcher une très grande majorité d’être présentes au salon.
À l’instar de ce qu’il s’était passé lors du salon d’EuroSatory en juin dernier, Israël veut forcer la France à revenir sur sa décision, dans une nouvelle crise entre les deux pays, traditionnellement alliés, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Car pour Israël, il s’agit d’une mesure discriminatoire, qualifiée de « honte » pour la France par le ministre de la défense Yoav Gallant.
Mais le chef de la diplomatie israélienne Israël Katz a franchi un pas de plus et affirme sur son compte X que son ministère va soutenir l’engagement d’« actions diplomatiques et juridiques contre la décision du président français Emmanuel Macron ». Le ministre souligne encore que « le boycott des entreprises israéliennes est une mesure antidémocratique qui n’a pas sa place entre pays amis ».
Le salon Euronaval avait dans un premier temps annoncé que le gouvernement français avait purement et simplement interdit la présence d’entreprises israéliennes. Les autorités françaises ont fait savoir par la suite que les entreprises israéliennes pourraient y participer mais à condition que les armements qu’elles produisent n’aient pas d’utilisation dans les guerres dans la bande de Gaza et au Liban, ce qui revient à exclure la très grande majorité d’entre elles.
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