Le Premier ministre israélien et le président élu américain Donald Trump ont discuté mercredi au téléphone de la «menace iranienne», dans la foulée de la victoire du candidat républicain, saluée par Benjamin Netanyahu comme un «réengagement puissant dans la grande alliance» entre leurs deux pays.
Auparavant, Naïm Qassem, le nouveau chef du Hezbollah, soutenu par Téhéran, avait affiché sa détermination à poursuivre le combat contre Israël, malgré les coups infligés à son mouvement depuis que l’armée israélienne a réorienté contre lui la guerre qu’elle mène depuis plus d’un an contre le Hamas palestinien.
La conversation entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu a «été amicale et cordiale», les deux dirigeants «ont convenu de coopérer pour la sécurité d’Israël» et «discuté de la menace de l’Iran», qui soutient également le Hamas, selon le bureau de Benjamin Netanyahu.
« Ensemble, nous renforcerons l’alliance américano-israélienne, ramènerons les otages » – retenus à Gaza depuis l’attaque du Hamas contre Israël ayant déclenché la guerre dans le territoire palestinien, le 7 octobre 2023 – « et resterons fermes pour vaincre l’axe du Mal dirigé par l’Iran », a réagi sur X le nouveau ministre israélien de la Défense, Israël Katz.
« Trump continuera probablement à soutenir Netanyahu dans ses combats à Gaza et au Liban » mais « sans lui permettre d’entrer dans une véritable guerre contre l’Iran », a estimé auprès de l’AFP l’ancien ministre palestinien Ghassan Khatib, professeur à l’université Birzeit en Cisjordanie occupée.