Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez et son homologue palestinien Mohammed Mustafa ont signé jeudi quatre accords bilatéraux lors d’une réunion intergouvernementale à Madrid, la première depuis la reconnaissance par Madrid de l’Etat de Palestine le 28 mai.
Cette rencontre, organisée au palais de la Moncloa, résidence officielle du chef du gouvernement espagnol, est un «symbole de l’engagement de l’Espagne vis-à-vis du présent et du futur de la Palestine», assure dans un communiqué le gouvernement de gauche espagnol.
Son objectif est de «contribuer à promouvoir le statut d’Etat de la Palestine au niveau international» et d’«encourager d’autres pays à suivre l’Espagne», mais aussi l’Irlande, la Norvège et la Slovénie, qui ont officiellement reconnu au printemps l’Etat palestinien.
Selon le gouvernement Sánchez, qui s’est engagé à «soutenir la Palestine à hauteur d’au moins 75 millions d’euros» dans les deux prochaines années. Les quatre accords signés portent sur «le travail, l’éducation, la jeunesse et l’agriculture».
« [Cette rencontre s’est tenue] sur un pied d’égalité, pour promouvoir la prospérité et le développement de nos sociétés », insiste dans un message sur X le chef du gouvernement espagnol, qui appelle de nouveau à un «cessez-le-feu immédiat, aussi bien à Gaza qu’au Liban».
« Nous espérons que ce comité ministériel conjoint servira de catalyseur pour renforcer la coopération entre nos nations », assure de son côté Mohammed Mustafa, en faisant part dans un communiqué de sa «profonde gratitude» envers l’Espagne pour son «soutien indéfectible».