Après 15 mois de guerre dans la bande de Gaza, Israël a annoncé dimanche la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, avec près de trois heures de retard, lié à la publication par le Hamas du nom des otages devant être libérées dans la journée.
En vertu de l’accord, les armes devaient se taire à 7 h 30 (à Tunis), mais invoquant le retard pris par le Hamas à identifier le premier groupe d’otages libérables dans la journée, Israël a mené dimanche de nouvelles frappes à Gaza qui ont fait huit morts selon la Défense civile locale.
Le Hamas a ensuite annoncé avoir publié les noms des trois Israéliennes libérables dans la journée, et le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a annoncé dans la foulée l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à 10 h 15 (à Tunis). Le Hamas avait justifié son retard par «des complications sur le terrain et la poursuite des bombardements».
Des milliers de Gazaouis rentrent chez eux
Des milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont pris la route pour rentrer chez eux dimanche dans la bande de Gaza après l’entrée en vigueur de la trêve.
A la mi-journée, des milliers de personnes arrivaient à Jabalia à partir de Gaza-ville, dans le nord du territoire palestinien. D’autres mouvements de retour de la population ont été observés dans les secteurs de Rafah et Khan Younès (sud), selon des témoignages recueillis par téléphone.
Les premiers camions d’aide entrent dans Gaza après le cessez-le-feu
Les premiers camions d’aide humanitaire sont entrés dans Gaza quelques minutes après le début du cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas, a indiqué dimanche un responsable de l’ONU pour les territoires palestiniens sur le réseau social X.
«Un cessez-le-feu est finalement entré en vigueur à #Gaza à 11H15 (heure locale) aujourd’hui. Les premiers camions de ravitaillement ont commencé à entrer à peine 15 minutes plus tard», a écrit Jonathan Whittall, responsable par intérim de l’agence des urgences humanitaires de l’ONU (OCHA) pour les territoires palestiniens occupés.