Le propriétaire de l’usine de cuir à Menzel Bourguiba aurait licencié de 250 ouvriers et ouvrières, suscitant l’indignation et des appels à l’intervention des autorités. Ces travailleurs, dont les contrats ont été rompus sans préavis, dénoncent une décision injuste et réclament des solutions pour leur situation.
Intervenue sur les ondes de Mosaique Fm, hier lundi , la députée Mejda Ouerghi a affirmé que ces licenciements constituaient non seulement une injustice, mais aussi une humiliation pour les travailleurs, notamment en raison de la manière dégradante dont ils ont été informés. Elle a révélé que le propriétaire de l’usine avait affiché les photos des ouvriers licenciés sur les murs de l’usine, comme s’ils étaient des personnes recherchées.
La députée a ajouté qu’elle avait pris contact avec le ministre des Affaires sociales, le ministre de l’Emploi, ainsi que le gouverneur de Bizerte pour les alerter sur la situation des travailleurs.
L’usine employait environ 4000 personnes, la majorité sous des contrats de travail temporaires d’une durée d’un mois, renouvelables. Les ouvriers licenciés ont dénoncé cette précarité qui les place dans une situation de vulnérabilité, sans garanties de leurs droits.