« Nous sommes révoltés par le nombre de victimes civiles [depuis qu’Israël a rompu la trêve] et appelons de toute urgence à un retour immédiat au cessez-le-feu » dans la bande de Gaza, ont déclaré vendredi dans un communiqué commun diffusé en anglais les chefs de la diplomatie Jean-Noël Barrot, Annalena Baerbock et David Lammy, dénonçant « un recul dramatique pour la population [du territoire palestinien], les otages, leurs familles et l’ensemble de la région ».
« Nous demandons à toutes les parties de reprendre les négociations afin que le cessez-le-feu soit appliqué dans son intégralité et devienne permanent », ont-ils ajouté.
Selon la défense civile de Gaza, les frappes israéliennes sur le territoire ont fait 520 morts depuis que l’Etat hébreu a rompu la trêve mardi.
« Il est clair que le Hamas ne doit plus gouverner Gaza ni constituer une menace pour Israël. Toutefois, ce conflit ne peut être résolu par des moyens militaires, ont estimé les ministres français, allemande et britannique. Une nouvelle effusion de sang n’est dans l’intérêt de personne. ». Ils ont demandé « à tous ceux qui ont une influence sur le Hamas d’user de cette influence pour qu’il n’y ait plus d’attaques contre Israël » et exhorté Israël « à respecter pleinement le droit international et autoriser immédiatement l’acheminement de l’aide ».
Les opérations aériennes et terrestres menées dans la bande de Gaza ont brisé le calme relatif qui régnait depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 19 janvier, dans ce territoire dévasté par la guerre déclenchée il y a plus de dix-sept mois par le mouvement islamiste palestinien.