La Tunisie accueille depuis le 24 mai et jusqu’au 28 juin, l’exposition photographique itinérante « Ce que la Palestine apporte au monde », un programme dédié à la culture Palestinienne, présentée à l’Institut du monde arabe à Paris de mai à décembre 2023.
« Ce que la Palestine apporte au monde » est organisée par l’Institut français de Tunisie (IFT) et l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, avec le parrainage de l’Ambassade de Palestine en Tunisie.
Pour la première itinérance de l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde », l’Institut du monde arabe a choisi la Tunisie, pays qui entretient des liens historiques avec la Palestine, lit-on dans un communiqué publié, jeudi, par l’Institut français de Tunisie.
L’exposition met en regard deux registres d’images photographiques sur la Palestine
Le Commissaire général de l’exposition est Elias Sanbar, écrivain, ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l’UNESCO, président du conseil d’administration du Musée national d’art moderne et contemporain de la Palestine. Marion Slitine, Éric Delpont et Marie Chominot sont les commissaires associées.
Cette exposition accueille des images de la Palestine loin des clichés. « Elle montre à quel point nous, [les palestiniens], sommes bel et bien vivants et à quel point nous sommes toujours porteurs d’une obsession de la culture », a écrit Elias Sanbar.
Prévue tout au long de la durée de cette exposition, La programmation culturelle prévoit un échange avec deux photographes palestiniens exposés, Rehaf Al Batniji et Shady Alassar autour de leur travail et de l’artivisme ; des projections de films palestiniens (24 mai), Une discussion sur l’ouvrage « La Palestine en 50 portraits » en présence de Sabri Giroud (3 juin) et une pièce de théâtre sur l’exil palestinien intitulée « Taha » et une soirée consacrée à la musique palestinienne (le 5 juin).
Avec le parrainage de l’Ambassade de Palestine en Tunisie, cette exposition organisée par l’IMA – Paris, et la programmation préparée avec l’IFT donnent un espace d’expression aux artistes palestiniens et une place à la richesse de cette scène culturelle. Aujourd’hui, plus que jamais, leurs messages sont importants. Comme l’écrit Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe, « Loin d’une chronique victimaire, l’exposition donne à voir le monde en Palestine et la Palestine au monde. »