Le tribunal de première instance de Tunis a rendu ce mercredi 5 février 2025 a rendu son verdict à l’encontre de la journaliste Chadha Haj Mbarek, la condamnant à cinq ans de prison. Cette décision a été reçue avec stupéfaction par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui dénonce cette condamnation et dénonce un « durcissement des peines envers les journalistes ».
Dans son communiqué, Le SNJT a exprimé son soutien total à la journaliste et à sa famille, appelant à sa libération immédiate. L’organisation syndicale a également dénoncé l’impact négatif de cette décision sur la liberté d’expression, notamment celle des journalistes, dont les produits sont destinés à des médias nationaux et internationaux.
Le syndicat a mis en garde contre la gravité de cette condamnation, soulignant le manque d’expertise des juges en matière de presse et d’édition. Il a appelé à une distinction claire entre le contenu journalistique et les enjeux politiques ou sécuritaires, soulignant que cette confusion a porté un préjudice considérable à la liberté et aux droits de la journaliste.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a annoncé son intention de faire appel de cette décision et de poursuivre ses efforts pour défendre les droits des journalistes et leur liberté d’expression.