Certains la trouvent divine, d’autres la jugent vulgaire: Amina Fakhet est une artiste clivante.
Lancée aux débuts des années 90 dans le monde de la chanson, elle avait tout pour être la première vedette de Tunisie. Une nouvelle Saliha.
Elle avait tout pour elle. Le physique, la prestance et, bien entendu, la voix.
Trente années après, elle est toujours à la même place: une débutante avec un maigre répertoire, mais avec la même « folie », il est vrai, et une voix qui fait toujours vibrer. Le fameux « tarab » si recherché par les mélomanes arabes.
Trente ans après ses débuts tonitruants, Amina s’habille désormais comme un clown et danse sur scène comme une danseuse de « café chanta ». Naturelle, s’extasient ses admirateurs, vulgaire, dénoncent ses détracteurs de plus en plus nombreux hélas.
Son récent concert au festival de Gafsa, sa ville natale, a été révélateur de cette attitude contradictoire et franchement marquée qu’elle suscite.
Parmi les réactions qu’elle a provoquées, nous publions quelques articles signés de mélomanes connaisseuses, oscillant entre admiration et rejet.
Pour ou contre Amina Fakhet?