La 33ème session ordinaire du sommet arabe, a démarré ce jeudi à Manama, capitale du Bahreïn, avec la participation de 13 dirigeants arabes.
Au huitième mois d’une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le sommet arabe a appelé au déploiement de « forces internationales de protection et de maintien de la paix des Nations unies dans les territoires palestiniens occupés » jusqu’à ce que la solution des deux Etats soit mise en œuvre, indique le communiqué de Manama.
Invité au sommet, le chef de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé que la guerre qui ravage la bande de Gaza depuis plus de sept mois était une plaie ouverte qui menace d’infecter toute la région, et réitéré son appel à la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages et à un cessez-le-feu humanitaire immédiat.
Toute offensive sur Rafah est inacceptable, a-t-il ajouté alors qu’Israël menace de lancer une opération d’envergure sur cette ville du sud de la bande de Gaza où s’entassent des centaines de milliers de déplacés.
Outre la question palestinienne, les dirigeants arabes ont appelé, dans leurs discours à résoudre d’autres conflits, notamment ceux du Soudan, de la Libye, du Yémen et de Syrie, dont le président Bachar al-Assad est présent après avoir été longtemps boycotté par le royaume de Bahreïn