Le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’affaire du baiser forcé a ordonné jeudi le renvoi en procès de l’ex-patron du football espagnol Luis Rubiales, qui avait embrassé la joueuse Jenni Hermoso par surprise en août, après le sacre de la « Roja » en finale du Mondial.
Si cette décision peut encore faire l’objet d’un appel et ne garantit donc pas encore que Luis Rubiales comparaîtra devant un tribunal, l’ombre d’un procès se rapproche pour l’ancien homme fort du football espagnol, qui s’était accroché à son poste avant de démissionner quelques semaines plus tard devant l’indignation mondiale provoquée par son geste.
Néanmoins, le juge ne précise pas dans son ordonnance le ou les délits pour lesquel(s) Luis Rubiales doit être jugé, même si celui-ci avait été inculpé pour « agression sexuelle » et délit de « coercition ».
Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser non consenti peut être considéré comme une agression sexuelle, catégorie pénale regroupant tous les types de violence sexuelle. Selon le parquet, les peines encourues vont d’une amende à quatre ans de prison.