Belal Jadallah, journaliste et président du conseil d’administration de la Maison de la presse de Gaza, une organisation non gouvernementale, a été tué dimanche par un obus de char israélien alors qu’il quittait la ville de Gaza en direction du sud, ont déclaré ses proches à Reuters.
Depuis, les hommages pleuvent sur celui que les Gazaouis surnommaient «le parrain des journalistes palestiniens», qui était très impliqué dans la formation des jeunes journalistes et la liberté de la presse dans la région. «Son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la formation des journalistes restera une source d’inspiration. Nous présentons nos condoléances à sa famille et à ses amis», écrit la Division Paix et Droits de l’homme du DFAE sur X.
Au moins 48 journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de la guerre, selon le CPJ
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) estime à « au moins quarante-huit » le nombre de journalistes et professionnels des médias tués depuis le 7 octobre. « Le jour le plus meurtrier de la guerre pour les journalistes a été le 7 octobre, avec six journalistes tués et le deuxième a été le 18 novembre, avec cinq morts », rapporte l’organisation.
Parmi les victimes, quarante-trois d’entre eux étaient palestiniens, quatre israéliens et un était libanais. En outre, « neuf journalistes ont été blessés, trois sont portés disparus et treize auraient été arrêtés », est-il ajouté. Le Comité ne précise pas par qui les journalistes ont été arrêtés.