Le blocage des sites pétroliers en Libye entraîne un manque à gagner de « 60 millions de dollars » par jour, au moment où les prix flambent sous l’impact de la guerre en Ukraine, déplore le ministre du Pétrole et du Gaz, Mohamad Ahmad Aoun, dans un entretien à l’AFP. Depuis la mi-avril, la production pétrolière, principale source de revenus de la Libye, est perturbée par une vague de fermetures forcées. La Compagnie nationale de pétrole (NOC), seule autorisée à commercialiser le brut libyen, a annoncé l’arrêt des opérations dans deux importants terminaux pétroliers et la fermeture de nombreux gisements. « La production a baissé d’environ 600 000 barils par jour », soit la moitié de son niveau quotidien », souligne le ministre.
Par ailleurs, en adressant lundi ses félicitations à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, la conseillère du Secrétaire général de l’ONU, Stéphanie Williams, a appelé à « profiter de l’occasion de l’Aïd pour chercher à mettre fin aux souffrances du peuple libyen et réaliser ses aspirations à l’élection de ses représentants de manière démocratique, équitable et transparente. » Et de poursuivre sur son compte Twitter : « J’espère que cette occasion renforcera les chances de tolérance et de réconciliation entre les parties en Libye et la préservation de la tranquillité et du calme publics. » le Premier ministre désigné par le Parlement en mars, Fathi Bachagha, a appelé à un dialogue national incluant tous les partis sans exception.