L’accord de cessez-le-feu à Gaza relève d’une machinerie complexe, dont le bon fonctionnement sera supervisé depuis Le Caire par trois Etats garants, les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte.
Cet arrangement, qui doit entrer en vigueur dimanche matin à 8 h 30 (heure locale pour les Gazaouis et les Israéliens, 7 h 30 à Tunis), selon le Qatar, implique toute une série de mesures , découpées en trois phases et devant mener à un arrêt définitif de la guerre.
Outre la libération, dans un premier temps, de 33 otages en échange de 737 prisonniers palestiniens, voici ce que l’accord prévoit :
-Durant la première phase, les troupes israéliennes devraient évacuer les zones densément peuplées de la bande de Gaza et se repositionner le long de la clôture séparant l’enclave du territoire israélien. Tous les détails de la mise en œuvre de ce redéploiement ne sont pas connus. Il est aussi prévu que les soldats israéliens se retirent du corridor de Philadelphie, entre la bande de Gaza et le Sinaï égyptien, permettant ainsi la réouverture du point de passage de Rafah. L’accord stipule que 600 camions chargés d’aide humanitaire pénétreront chaque jour dans l’enclave, contre 70 durant le mois de décembre, selon les décomptes de l’ONU.
-L’entrée dans la deuxième phase est conditionnée au respect des objectifs de la première. Durant cette période, l’armée israélienne devra parachever son retrait du territoire palestinien. De son côté, le Hamas devra libérer les otages restants et rendre les dépouilles des Israéliens en sa possession. En échange, les Palestiniens s’attendent à ce qu’Israël relâche des détenus condamnés à des peines de prison à perpétuité.
-La troisième phase suppose le lancement d’un grand plan de reconstruction de Gaza, dont les modalités n’ont pas été précisées.