Vendredi 21 mai, l’Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine (France) annonçait la découverte d’un cluster d’une cinquantaine de personnes testées positives à un variant « très rare » du Covid-19 dans le quartier de Bacalan à Bordeaux (Gironde).
Il s’agit d’un « Variant of Concern » (VoC), c’est-à-dire préoccupant, comme le sont par exemple les variants anglais et indien. La souche de ce nouveau variant est d’ailleurs la même que celle de celui anglais. C’est pour cette raison que cette variation suscite l’inquiétude.
Les 46 personnes testées positives à ce variant sont « plutôt des jeunes qui ne sont pas hospitalisés et ne développent pas de forme grave ». Ce qui laisse penser que les personnes plus âgées et donc vaccinées, ont été protégées de ce variant.
« C’est un avertissement! Il y a de l’euphorie depuis mercredi (et la réouverture des terrasses, commerces non essentiels et lieux de culture, ndlr), et je la partage, mais il ne faut surtout pas baisser la garde », a déclaré à l’AFP le maire EELV de Bordeaux Pierre Hurmic, qui s’est rendu samedi au centre de dépistage massif installé vendredi à Bacalan.
Avertissement, que nous devrions nous aussi prendre en compte, car il est a noté que depuis le déconfinement il y a un relâchement de la part des citoyens tunisiens dans l’application du protocole sanitaire.
Enfin rappelons que beaucoup de tunisiens vivent à Bordeaux et que le retour de certains pour les vacances en Tunisie présente donc un risque à ne pas négliger pour le pays.