ALGERIE-MAROC – Les services des douanes de Beni Ounif à Béchar, à la frontière marocaine , ont saisi 838 kg de cannabis, lors d’une opération qualitative qui a été menée en coordination avec l’Armée nationale populaire et la Gendarmerie nationale, selon un communiqué de la Direction générale des douanes.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des « efforts intenses sur le terrain des intérêts opérationnels des équipes douanières, menés en coordination avec les services de sécurité, afin de lutter contre la contrebande sous toutes ses formes, en particulier la contrebande et promotion de la drogue ».
Ce processus s’inscrit également dans le cadre de l’exercice des missions de protection des services douaniers algériens et de l’enrôlement de leurs agents à part entière afin de contribuer à préserver la sécurité et la stabilité du pays et à protéger le citoyen de tout ce qui porterait atteinte à sa santé et à sa sécurité, ajoute la même source.
ALGERIE – L’Algérie comptera bientôt sa première « mosquée verte ». L’édifice sera construit selon des techniques permettant d’économiser 50 % d’énergie par rapport au fonctionnement d’un bâtiment normal, rapporte l’agence APS. Isolation renforcée, panneaux solaires sur le toit et recyclage des eaux usées sont au programme.
La pose de la première pierre s’est déroulée lundi 8 août. Le chantier est prévu pour durer 24 mois. Il s’étend sur une superficie totale de 8 200 m2 et pourra accueillir jusqu’à 6 000 fidèles (4 000 hommes et 2 000 femmes).
L’édifice comportera trois étages. Le rez-de-chaussée pourra accueillir 2 500 fidèles. Le premier étage en accueillera 1 500. Quant au troisième étage, il sera réservé aux femmes. Un parking d’une capacité de 50 places est également prévu. Le minaret aura 47 mètres de haut. Le projet prévoit également une salle de conférences, une bibliothèque, une école coranique et deux logements de fonction pour l’imam et le muezzin. La mosquée sera également dotée d’un système de climatisation central, ce qui semble entrer en contradiction avec le côté « vert » du projet. En effet, même en Algérie, pays habitué aux chaleurs extrêmes, une isolation bien construite devrait pouvoir éviter l’emploi de la climatisation, gourmande en énergie et vecteur de réchauffement à l’extérieur des bâtiments.
Premier du genre en Algérie, ce projet est situé dans la ville nouvelle de Sidi Abdallah, un futur pôle urbain intelligent, aménagé près d’Alger. Une fois terminé, Sidi Abdallah devrait accueillir quelque 200 000 habitants. Le chantier de la mosquée verte a été confié à une entreprise syrienne.
MAROC – Le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2023 fixe quatre grandes priorités. Il s’agit de renforcer les bases de l’Etat social, de relancer l’économie nationale via l’appui à l’investissement, de consacrer la justice spatiale et de récupérer les marges de manœuvre financières pour garantir la durabilité des réformes, précise cette note.
“Le monde vit depuis 2020 des crises successives, avec l’apparition de la pandémie du covid-19 et ses répercussions sanitaires, économiques et sociales mondiales. Le Maroc a réussi à surmonter ces crises et limiter ses impacts à travers une politique proactive et efficace”, fait savoir la même source. Et d’ajouter que cette politique a permis de préserver la stabilité de la situation pandémique, le soutien aux ménages et entreprises touchés, en plus du lancement de grandes réformes relatives à la généralisation de la protection sociale et la relance de l’économie nationale via la création du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la réforme du secteur public.
SYRIE – Au moins quatre personnes ont été tuées ce mardi dans une attaque de drone turc dans une ville du nord-est de la Syrie contrôlée par les Kurdes, a rapporté une ONG syrienne.
Le drone a visé « des personnes qui travaillent pour le compte de l’autorité semi-autonome kurde alors qu’elles creusaient des tranchées près d’un hôpital à Qamishli », a indiqué le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.
« Au moins quatre d’entre elles sont mortes », a-t-il ajouté, précisant que l’hôpital se trouvait près de la frontière avec la Turquie, où les Kurdes ont renforcé leurs mesures sécuritaires depuis qu’Ankara a menacé de mener une nouvelle offensive à leur encontre.
La Turquie estime que les YPG (Unités de protection du peuple), principale milice armée des forces kurdes qui forment le noyau dur des Forces démocratiques syriennes (FDS), sont le prolongement du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu’elle considère comme une « organisation terroriste ». Entre 2016 et 2019, la Turquie a lancé trois offensives à ses frontières contre les YPG. Selon l’OSDH et des responsables kurdes, Ankara a multiplié ses attaques de drones contre les Kurdes en Syrie, depuis le sommet de Téhéran le 19 juillet entre l’Iran, la Russie et la Turquie.
Samedi, une attaque similaire visant une voiture à Qamishli a fait quatre morts, d’après les mêmes sources. Fin juillet, les FDS et les forces kurdes ont fait état de 13 morts, dont trois commandantes, dans des frappes de drone imputées à l’armée turque.
IRAK – Le premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a donné ce mercredi le coup d’envoi pour la reconstruction de l’aéroport de Mossoul, toujours désaffecté cinq ans après la défaite des djihadistes du groupe État islamique (EI) chassés de la métropole. La reconstruction progresse lentement à Mossoul et des pans entiers de la cité sont toujours en ruine.
Deuxième ville d’Irak située dans le nord du pays, Mossoul, un temps «capitale» irakienne du califat de l’EI aujourd’hui en lambeaux, a été reconquise en juillet 2017 à la faveur d’une offensive lancée par les forces irakiennes soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington. L’aéroport de Mossoul a été lui repris en février 2017 après avoir été en grande partie détruit lors des combats. Il est désaffecté depuis que l’EI s’était emparé en 2014 de Mossoul et de sa province de Ninive.
LIBAN – Un responsable palestinien a été abattu lundi dans un camp de réfugiés situé dans le sud du Liban, ont annoncé trois responsables palestiniens.
Des assaillants, qui n’ont pas été identifiés, ont tiré sur Saïd Alaadin, qui a plus tard succombé à ses blessures, ont indiqué les sources à Reuters.
Saïd Alaadin était chargé de la coordination de la sécurité entre les différentes factions palestiniennes à Ain al Hilweh, l’un des douze camps de réfugiés palestiniens du Liban qui ne relèvent pas de la compétence des services de sécurité libanais.
LIBAN – Le Bureau politique Kataëb a tenu mardi une réunion présidée par le chef du parti, le député Sami Gemayel. Dans un communiqué publié au terme de la réunion, le parti a souligné la nécessité de respecter l’échéance présidentielle qui est la dernière porte de salut pour sortir le Liban et les Libanais du cycle infernal dans lequel ils vivent. Le parti a appelé sur ce plan à « unifier les forces de l’opposition autour d’un candidat unique » à la présidence de la République.
Le Bureau politique a estimé dans ce cadre que » la réunion de coordination qui a réuni (lundi, au Parlement) les députés souverainistes est un pas dans la bonne direction et il est nécessaire de renforcer cette démarche afin qu’elle crée une dynamique suffisante pour traduire dans les faits les aspirations des Libanais dans les années à venir « .
Le parti Kataëb a par ailleurs dénoncé le fait que « le Hezbollah poursuit ses tentatives de reprendre l’initiative sur la scène libanaise et régionale, ce qu’il avait perdu en raison de sa défaite aux dernières élections législatives. » « Tantôt il reprend sa rhétorique habituelle qui consiste à diaboliser ceux qu’il appelle les ‘collaborateurs’, tantôt il lance unilatéralement ses drones dans le cadre d’une stratégie défensive et diplomatique », soulignent les Kataëb.
Le Bureau politique a insisté d’autre part sur « le rôle primordial de l’État et du peuple libanais à qui doit revenir toute décision de guerre, de paix ou de négociation ». Il a rappelé dans ce cadre que le peuple demeure divisé sur la question des armes illégales.
Et les Kataëb de poursuivre : « Le Hezbollah ne peut utiliser le peuple comme bouclier humain pour impliquer le peuple et l’État dans des aventures qui détruisent ce qui reste encore » dans le pays. Le communiqué a appelé à cet égard l’autorité libanaise à reprendre immédiatement les négociations sur la délimitation des frontières maritimes.
LIBAN – Un officier-cadre du Fatah (le groupe du président palestinien Mahmoud Abbas), Saïd Alaëddine, alias Abou Nader al-Assous, a été tué lundi soir par balles dans le camp des réfugiés de Aïn el-Héloué, près de Saïda au Liban-Sud. Transporté à l’hôpital al-Raï dans un état critique, il a vite succombé à ses blessures. Non officiellement identifié, « le tireur a ouvert le feu dans sa direction plusieurs fois, alors qu’il priait chez un ami dans le camp », a précisé à l’AFP le chef militaire local Mounir al-Maqdah.
Saïd Alaëddine était le responsable de liaison au sein des forces de sécurité palestinienne au camp des réfugiés de Aïn el-Héloué. Selon M. Maqdah, il était en charge des relations avec les forces de sécurité libanaises.
Son travail de coordination de l’intérieur du camp avec les renseignements et l’armée présents à l’extérieur avait abouti, selon Ici Beyrouth, à l’arrestation d’éléments recherchés par les autorités libanaises.
Face au Hamas pro-iranien et aux groupuscules terroristes pro-syriens, le mouvement Fatah se pose tant bien que mal comme garant de la réconciliation libano-palestinienne scellée au lendemain de la chute du camp de Nahr el-Bared, en 2007. Cette position souhaitée par l’Autorité palestinienne se traduit par une coordination préventive entre les autorités libanaise et palestinienne, dont les difficultés ont toujours porté sur la dimension sécuritaire de la coordination. Un expert du dossier rappelle que cette coordination vise à contenir tout dérapage qui serait sujet à une instrumentalisation politique des parties ayant le pouvoir de maintenir des foyers d’instabilité, principalement le Hezbollah. L’assassinat dans ce contexte de Saïd Alaëddine « a tout d’une liquidation commanditée par le Hamas et le Hezbollah, et couverte par les groupes infiltrés par l’axe irano-syrien », ajoute l’expert.
L’action progressive visant à fragiliser le commandement du Fatah serait désormais à un stade avancé, croit savoir cet expert. « Le Fatah a toujours une certaine autonomie, mais ses capacités de liaison avec l’État s’amenuisent », dit-il.
ISRAËL – La question du mariage civil en Israël est une question politique importante pour la majorité des électeurs à l’approche du nouveau scrutin du 1er novembre, selon un sondage réalisé par l’Institut Smith pour la Fondation Hiddush en faveur de la liberté et de l’égalité religieuses.
L’enquête a montré que 73% des électeurs laïcs en Israël souhaitent que leur parti aborde cette question lors des prochaines élections.
Les chiffres sont exceptionnellement élevés chez les électeurs du parti travailliste (94 %) et du parti de gauche Meretz (95 %). Ils sont suivis par 73 % des électeurs de Yesh Atid, 76 % des électeurs d’Israel Beiteinou et 71 % des électeurs du parti Bleu Blanc-Nouvel Espoir.
Bien que les accords de coalition incluent une proposition d’alternative au mariage rabbinique, qui est la seule option pour les couples selon la loi israélienne, la question n’a pas été abordée par les partis.
Malgré l’opposition des partis politiques orthodoxes au mariage civil, le sondage montre que près de la moitié des adultes israéliens souhaitent que leur parti fasse pression en faveur de cette option.
Plus tôt en juillet, le tribunal de district du centre a statué que le ministère israélien de l’Intérieur était obligé de reconnaître des centaines de mariages en ligne enregistrés sur Zoom dans l’État américain de l’Utah pendant la pandémie.
ETHIOPIE – Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et le Service des réfugiés et des rapatriés du gouvernement éthiopien (RRS) ont lancé mardi un appel conjoint visant à réunir 73 millions de dollars pour fournir des rations alimentaires à plus de 750.000 réfugiés en Ethiopie.
Dans un communiqué de presse conjoint, les trois organisations ont déclaré que ces fonds étaient essentiels pour répondre aux besoins alimentaires des réfugiés durant les six prochains mois.
« Le PAM sera complètement à court de provisions pour nourrir les réfugiés d’ici octobre, exposant les familles vulnérables dépendant de l’aide alimentaire à des risques accrus de malnutrition et de carence en micronutriments, de maladie et de manque de protection », indique le communiqué.
« En raison de déficits de financement prolongés, le PAM a déjà été contraint de réduire les rations des quelque 750.000 réfugiés enregistrés dans 22 camps et cinq sites d’hébergement en communauté d’accueil dans les régions éthiopiennes d’Afar, d’Amhara, de Benishangul-Gumuz, de Gambella, de Somali et du Tigré », ajoute le communiqué.
L’insécurité alimentaire à laquelle sont exposés les réfugiés en Ethiopie a augmenté à la suite des coupes budgétaires, et est encore aggravée par les limitations alimentaires mondiales actuelles, les conflits, la hausse du coût de la nourriture et de l’énergie et les retombées de la COVID-19.
Selon les chiffres du HCR, l’Ethiopie est le troisième pays accueillant le plus de réfugiés en Afrique, avec 870.507 réfugiés et demandeurs d’asile enregistrés en juin 2022. La majorité des réfugiés sont originaires du Soudan du Sud, du Soudan, de Somalie et d’Erythrée.
SOMALIE – Au moins quatre personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, mardi, dans des attentats à la bombe perpétrés dans le sud de la Somalie, ont indiqué des responsables. Les attentats ont eu lieu dans les environs de Buula-haji, près de la ville portuaire de Kismayo, capitale administrative de l’État du Jubaland, dans le sud de la Somalie.
Au moins 11 personnes, tous des civils, ont également été blessées, a déclaré à l’Agence Anadolu un responsable des services de sécurité de Kismayo, sous couvert d’anonymat en raison des restrictions imposées au contact avec les médias.
La télévision publique somalienne a indiqué que neuf mines terrestres avaient explosé, visant un minibus transportant des civils.
Kismayo est une ville portuaire importante, située à 500 kilomètres au sud de Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
Aucun groupe n’a encore revendiqué la responsabilité de ces attentats meurtriers, mais les autorités accusent Al-Shebab, un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda, d’être à l’origine de ces attaques.
RDC-RWANDA – Attendu à Kigali ce mercredi 10 août au soir dans la cadre de sa tournée africaine, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a évoqué, la veille, en République démocratique du Congo la préoccupation des États-Unis après des informations « crédibles » faisant état d’un soutien de Kigali au M23, une rébellion qui a resurgi dans l’est congolais.
« Tous les pays doivent respecter l’intégrité territoriale de leurs voisins », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue d’un tête-à-tête avec le président congolais Félix Tshisekedi.
Le M23 est une ancienne rébellion à dominante tutsi vaincue en 2013, qui a repris les armes en fin d’année dernière en reprochant à Kinshasa de n’avoir pas respecté des accords sur la démobilisation et réinsertion de ses combattants. Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir le M23, ce que dément Kigali.
Dans un rapport de 131 pages au Conseil de sécurité de l’ONU, consulté la semaine dernière par l’AFP, des experts missionnés par cette institution ont déclaré que les troupes rwandaises étaient intervenues militairement à l’intérieur de la RDC depuis novembre 2021.
Le Rwanda a également « fourni des renforts de troupes » pour des opérations spécifiques du M23, selon le rapport des experts, « en particulier lorsque celles-ci visaient à s’emparer de villes et de zones stratégiques ».
« Il est juste de dire que nous ne fermons certainement pas les yeux », a ajouté le chef de la diplomatie américaine, qui a affirmé que les États-Unis apportent un soutien aux « très importants efforts de médiation menés par l’Afrique ».
Antony Blinken devait demander des clarifications à Paul Kagamé.
KENYA – Les résultats préliminaires diffusés par la télévision kenyane suggèrent une course serrée pour la présidence entre le vice-président William Ruto et Raila Odinga, le leader vétéran de l’opposition désormais soutenu par le parti au pouvoir.
Les deux hommes ont promis de maintenir le calme après le scrutin de mardi, mais le souvenir des violences électorales passées reste frais pour de nombreux Kenyans, qui ont exhorté les partis politiques à accepter les résultats.
La pression s’accentuant sur la Commission électorale et des frontières indépendante (IEBC), qui doit déclarer les résultats avant le 16 août, les fonctionnaires ont travaillé toute la nuit pour compter les votes et dissiper les craintes de fraude, sous le regard des observateurs.
À 10h00 (07h00 GMT) ce mercredi, le centre national de décompte avait reçu près de 95 % des formulaires de résultats présidentiels transmis par des milliers de bureaux de vote.
« Nous demandons aux Kenyans de faire preuve de patience alors que nous entreprenons cet exercice rigoureux et que nous nous efforçons de le terminer le plus rapidement possible », a déclaré le président de l’IEBC, Wafula Chebukati, lors d’une conférence de presse tenue tard dans la nuit. Si ni Ruto ni Odinga ne remporte plus de 50 % des voix, le Kenya organisera un second tour pour la première fois de son histoire.
La sécurité est renforcée dans tout le pays, afin d’éviter que ne se reproduisent les violences post-électorales.
MADAGASCAR- FRANCE – « Pour un retour de Philippe François », c’est le nom du comité de soutien qui vient de se constituer en France pour demander la relaxe de l’homme d’affaires et ancien militaire français, emprisonné depuis juillet 2021 à Madagascar. Philippe François a été condamné (avec d’autres) en décembre 2021 à dix ans de travaux forcés pour « tentative de coup d’État » et « tentative d’assassinat » contre le chef de l’État malgache Andry Rajoelina. Ses proches se sont pourvus en cassation et la décision de la cour malgache devrait être rendue le 26 août 2022. En attendant, le comité de soutien présidé par Jean-Christophe Ruffin, écrivain et ancien ambassadeur de France, espère mobiliser l’opinion et faire réagir les autorités françaises.
Jean-Christophe Ruffin prend la tête du comité de soutien parce qu’il en est convaincu, Philippe François est innocent et victime d’une manipulation politique à Madagascar : « Les rares preuves qui ont été brandies sont des choses fabriquées, notamment une fameuse clé USB sur laquelle il y aurait eu un plan d’attentat, un budget etc… Mais tout ça a été gravé sur la clé après son arrestation. » La consigne de silence donnée à la famille n’est plus de mise, estime le comité de soutien, qui a décidé de médiatiser cette affaire, pour pousser Paris à agir auprès des autorités d’Antananarivo.
MALAWI-ZAMBIE- Les écoles ferment actuellement pour l’hiver au Malawi et en Zambie entre la mi-août et septembre car de nombreuses salles de classe n’ont pas de chauffage. Cependant, les changements climatiques ont fait que les hivers se refroidissent et les enfants veulent que les vacances soient avancées afin qu’ils puissent rester à la maison où ils ont une meilleure chance de se réchauffer.
Les températures moyennes en juin et juillet dans les deux pays oscillent entre 9 °C et 23 °C. Bien qu’elles ne soient pas considérées comme glaciales dans de nombreuses régions du monde, les pays d’Afrique australe ne sont pas habitués à de telles températures, et les maisons et les écoles ne sont pas construites avec un chauffage ou une isolation adéquats. Alors que les données climatiques hivernales sur la Zambie et le Malawi sont rares, dans toute l’Afrique australe, il y a eu une augmentation de la fréquence des événements de froid extrême induits par des changements dans les modèles climatiques régionaux, tels que le nombre de fronts froids qui se déplacent sur l’Afrique du Sud.
Jo Musonda, directeur national de Save the Children en Zambie, a déclaré :
« Les conditions climatiques extrêmes dont les saisons froides sont devenues régulières pour l’Afrique australe et une source de préoccupation pour les familles et les enfants ».
AFRIQUE DU SUD – Les Sud-Africains célébraient la journée des femmes le mardi 9 août. Un jour férié, propre à l’Afrique du Sud, pour commémorer la marche de 20 000 femmes à Pretoria en 1956 qui refusaient de porter le « dompas », un papier d’identité imposé aux Noirs par le régime de l’apartheid. Les principaux partis politiques ont profité de cette journée pour manifester contre les violences sexuelles et sexistes.
L’Afrique du Sud est toujours sous le choc après le viol collectif dont ont été victimes huit femmes fin juillet. Elles étaient figurantes sur le tournage d’un clip près d’une ancienne mine, en périphérie de Johannesburg, et ont été attaquées par des mineurs clandestins. Le président Cyril Ramaphosa est bien conscient du problème, mais malgré ses multiples déclarations, les partis d’opposition le jugent incapable de résoudre ce fléau.
« Après le Covid-19, les violences sexistes et sexuelles sont la deuxième pandémie que nous devons affronter » a-t-il déclaré ce mardi. Les cas de violences sexuelles ont augmenté de 13% par rapport à 2021, lors du premier trimestre, et le président sud-africain n’était pas d’humeur à célébrer. « Il ne passe pratiquement pas un jour sans qu’une femme ne soit attaquée, violée ou tuée par un homme. Cela doit cesser ! »
Le problème, ce sont les hommes, a déclaré Ramaphosa. L’un des problèmes, c’est le manque de moyens alloués à la police, ont ajouté des militants de l’Alliance démocratique. Le premier parti d’opposition était réuni devant un commissariat à Kimberley, dans le Cap-Nord. Ses militants exigent une solution à la crise des tests ADN qui bloque les analyses, et donc les enquêtes, a dénoncé la porte-parole Siviwe Gwarube. « Ce blocage des tests ADN est un déni de justice pour toutes les femmes qui se présentent devant ces portes pour porter plainte.
ROYAUME UNI – Les factures d’électricité impayées au Royaume-Uni ont triplé sur un an pour atteindre 1,3 milliard de livres, un record, signe de l’impact de la flambée du coût de la vie sur les Britanniques, d’après le site comparateur Uswitch.
Cette dette devrait encore augmenter car les tarifs d’électricité doivent subir de nouvelles augmentations importantes dans les mois à venir, estime Uswitch dans un communiqué publié mercredi.
Le régulateur des tarifs énergétiques britannique Ofgem doit annoncer le 26 août un relèvement du plafond des prix de l’énergie. Il devrait passer de 1.971 livres par an à 3.358 livres par an pour un foyer moyen en Grande-Bretagne, estime Uswitch, en raison de la flambée des cours de l’énergie.
Les analystes du cabinet spécialisé Cornwall Insight s’attendent à de nouvelles hausses de ce plafond en octobre, janvier et avril, ce qui pourrait alors le faire passer à 4.427 livres.
Une campagne anonyme appelée « Don’t pay » (ne payez pas) a été lancée avec près de 100.000 participants, demandant une réduction des factures énergétiques à un « niveau abordable » sous peine de faire la « grève » des paiements de factures électriques à partir du 1er octobre.
CÔTE D’IVOIRE – L’auteur présumé du meurtre mi-juillet d’un Français en Côte d’Ivoire, a été « neutralisé » (tué) lundi par la police, selon un communiqué du procureur de la République d’Abidjan publié ce mercredi par la presse ivoirienne.
« Les investigations, ainsi que les auditions des témoins, ont permis d’interpeller » lundi « l’un des mis en cause », indique le communiqué, ajoutant que « sur indication de ce dernier », la police s’est rendue dans le quartier d’Adjamé à Abidjan pour « procéder à l’interpellation » d’un « second malfrat ».
A la vue des policiers, il leur a tiré dessus et « la riposte a permis de le neutraliser », selon le communiqué.
Le complice présumé doit être déféré devant le tribunal correctionnel d’Abidjan « pour répondre des faits de vol commis de nuit en réunion, avec port d’armes et violences ayant entraîné la mort », selon le procureur qui précise qu’il « encourt l’emprisonnement à vie ».
Dans la nuit du 17 au 18 juillet, ce Français de 31 ans, salarié du groupe Bouygues, avait « été froidement abattu par deux individus armés de pistolets automatiques (…) après un dîner dans un restaurant » et alors qu’il rentrait chez lui avec un ami dans le quartier de Marcory à Abidjan, rappelle le procureur.
Ils avaient été suivis par les deux hommes circulant à moto qui leur ont volé « divers objets », mais, avant de prendre la fuite, un d’eux a ouvert le feu, tuant un des jeunes Français, précise-t-il.
BURKINA – Quinze soldats burkinabés ont été tués mardi lors d’une double attaque à l’engin explosif commise par des jihadistes présumés dans le nord du Burkina Faso, a annoncé l’état-major des armées dans un communiqué.
Cette double attaque « à l’engin explosif improvisé s’est produite sur l’axe Bourzanga-Djibo » dans la région du Centre-Nord, selon l’état-major. « Le bilan des deux incidents fait état de 15 militaires tombés et d’un blessé » et a aussi occasionné « des dégâts matériels », ajoute-t-il.
Elle a été commise « lors d’une mission d’escorte conduite par une unité militaire du 14e régiment interarmes (RIA) », indique l’état-major.
« Un des véhicules du convoi, transportant des combattants, a en effet sauté sur un engin explosif à hauteur de la localité de Namsiguia », dans la province du Bam, précise-t-il, ajoutant: « Alors que s’organisaient les opérations de secours et de sécurisation, un deuxième engin a manifestement été activé à distance, causant de nombreuses victimes ».
Selon l’armée, « des renforts ont immédiatement été dépêchés sur les lieux de l’incident pour assurer l’évacuation des victimes » et « des opérations de sécurisation sont actuellement en cours dans la zone ».
Lundi, au moins dix civils, dont quatre supplétifs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), avaient été tués lors d’une attaque de jihadistes présumés, toujours dans le nord du Burkina, selon des sources sécuritaires et locale.
GUINEE – Un important collectif qui s’oppose depuis plusieurs mois à la junte au pouvoir en Guinée et qui avait été le fer de lance de la contestation contre l’ex-président Condé (2010-2021), a été dissous par un arrêté du gouvernement daté de samedi et authentifié mardi par l’AFP.
« Le groupement de fait dit Front national de la défense de la Constitution est dissous » et « le présent arrêté (…) prend effet à compter de sa date de signature », dit le document signé par Mory Condé, ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), coalition de partis, syndicats et organisations de la société civile a notamment été à l’initiative des manifestations organisées les 28 et 29 juillet, interdites par les autorités et où cinq personnes avaient été tuées, pour dénoncer la « gestion unilatérale de la transition » par la junte.
L’annonce de la dissolution a fuité lundi soir sur les réseaux sociaux à la suite d’un nouvel appel à manifester du FNDC le 17 août sur l’ensemble du territoire guinéen.
« Leur mode opératoire se structure par des actions violentes au cours de manifestations interdites, des attaques contre des individus qui ne partagent pas leur idéologie, et des actions ciblées contre les forces de l’ordre », affirme le gouvernement.
« Ce groupement de fait (…) provoque des manifestations armées sur les voies et lieux publiques, ayant les agissements d’un groupement de combats et de milices privées », poursuit-il.
Ce collectif « mettant en péril l’unité nationale, la paix publique et le vivre ensemble, ne figure pas sur la liste des ONG en Guinée, ni sur la liste des collectifs d’association (…) et encore moins dans le répertoire des ONG agréées en République de Guinée », complète M. Condé.
MALI – Bamako a réceptionné, mardi 9 août, de nouveaux équipements militaires livrés par son partenaire russe, a constaté un journaliste de l’AFP mardi à Bamako, et annoncé avoir levé près de 420 millions d’euros sur le marché sous-régional.
Dans son allocution, le ministre de la défense malien, Sadio Camara, un des hommes forts du régime, a vanté le « partenariat gagnant-gagnant avec la fédération de Russie » au cours d’une cérémonie officielle en présence de diplomates russes et du colonel Assimi Goïta, le président de la transition.
La Russie avait déjà livré en mars plusieurs hélicoptères de combat et des armes. Le Mali a ainsi accueilli, en grand nombre, ce que la junte présente comme des instructeurs russes. « L’Armée de l’Air comblée ce mardi 9 Août 2022 par une des plus grandes acquisitions qui leur permettra de se déployer large au ciel pour assurer pleinement la surveillance des 1 241 238 km² », se rejouit l’armée malienne dans un communiqué :
« »Nous consolidons notre capacité de reconnaissance et d’attaque avec des avions de chasse L39 et Sukhoi 25, qui s’ajoutent au Super Tucano et d’autres appareils déjà en dotation. Ainsi que les hélicoptères d’attaque de type Mi24P, qui s’ajoutent au Mi35 et au Mi24 déjà livrés ».
SENEGAL-CANADA – La diplomate sénégalaise dont l’arrestation au Canada a provoqué un tollé à Dakar devait plus de 45 000 dollars canadiens (34 000 euros) de dommages à son propriétaire pour avoir gravement détérioré son logement, selon un document judiciaire.
L’ordonnance du tribunal administratif du logement, obtenue le 8 août au soir par Radio-Canada, indique qu’Oumou Kalsoum Sall a été condamnée le 2 juin pour « loyer non payé » et « dommages-intérêts pour dommages au logement ». « Le mobilier est plein de cafards. Les meubles sont éraflés et égratignés. Il en manque. Tout est sale », peut-on lire dans le document qui ajoute que quatre traitements contre les nuisibles n’ont pas permis de se débarrasser de ces derniers. On y apprend également que « le revêtement du plancher du sous-sol est imbibé et qu’il y a de la moisissure sur les murs du sous-sol ». Ce jugement, rapporte Jeune Afrique, fait surface après que le ministère sénégalais des Affaires étrangères a dénoncé le 5 août l’arrestation de son employée, évoquant un « acte raciste », violent et commis en dépit du « statut de diplomate de la victime et de l’inviolabilité de son domicile »
PEROU – La police péruvienne a mené mardi soir en vain un raid au palais présidentiel à Lima pour interpeller la belle-soeur du président Pedro Castillo, soupçonnée de participation à un réseau de corruption et de blanchiment d’argent.
Cette opération, est un nouveau soubresaut dans la présidence agitée de M. Castillo, visé par plusieurs enquêtes pour corruption, trafic d’influence ou obstruction à la justice, une première pour un président en exercice.
Le raid pour appréhender Yenifer Paredes, qui a duré quatre heures, a été lancé à la demande du parquet, a déclaré la Cour de justice dans un communiqué.
Il est sans précédent dans l’histoire du Pérou, puisque jamais la justice n’avait jusqu’alors pénétré au sein du siège du pouvoir exécutif pour y interpeller une personne.
Le président de gauche radicale et sa famille, y compris sa belle-soeur de 26 ans qui considère M. Castillo et son épouse comme ses « parents », vivent dans la résidence présidentielle, qui fait partie du palais du gouvernement.
Yenifer Paredes avait déjà été convoquée pour témoigner devant le ministère public et comparaître devant une commission de contrôle du Congrès péruvien à la mi-juillet.
Dans un message télévisé vers 23H00 (heure locale) le président Castillo, en fonction depuis un an, a fustigé un « raid illégal » ayant pour but, selon lui, de l’écarter du pouvoir et mené avec la complicité de l’opposition de droite au Congrès.
ALLEMAGNE – Le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, a annoncé mercredi que Berlin allait adopter une série de mesures fiscales d’un montant de 10 milliards d’euros en 2023 pour atténuer l’envolée des prix.
Ce paquet de mesures consiste notamment à relever le niveau à partir duquel le taux maximal d’imposition sur le revenu de 42% s’appliquera et à augmenter le montant des allocations familiales allouées, a-t-il précisé, soulignant que le gouvernement était « contraint d’agir » face au renchérissement des prix notamment ceux de l’énergie.
Ces mesures sont également destinées à compenser « l’effet multiplicateur » selon lequel une personne passe dans un barème d’imposition plus élevé en raison d’une augmentation de salaire pour compenser les effets de l’inflation, et voit donc au final son pouvoir d’achat diminuer.
Si rien n’est fait, quelque 48 millions de personnes vont subir une augmentation d’impôts à partir de janvier 2023 en raison de ce phénomène, a indiqué Christian Lindner.
« Pour l’Etat bénéficier (d’une augmentation des rentrées fiscales) au moment où la vie quotidienne est devenue plus cher (…) ce n’est pas juste et également dangereux pour l’économie », a-t-il admis lors d’une conférence de presse.
« Pour de nombreuses personnes, la vie quotidienne est devenue beaucoup plus chère. Nous redoutons une augmentation des prix du gaz, de l’énergie et des denrées alimentaires », a expliqué le ministre du gouvernement de coalition d’Olaf Scholz.
GRECE MIGRANTS – Les garde-côtes grecs étaient à la recherche mercredi de dizaines de migrants naufragés après que leur bateau eut coulé au large de l’île de Karpathos, dans le sud-est de la mer Egée, selon un communiqué des garde-côtes grecs.
« Jusqu’à présent 29 personnes, des Afghans, Irakiens et Iraniens, ont été sauvés et les recherches continuent car, selon leurs déclarations, entre 20 et 50 autres personnes étaient sur le bateau qui a coulé », a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse des garde-côtes.
Le bateau naufragé avait appareillé de la ville turque d’Antalya, située sur les côtes turques voisines, et avait pour destination l’Italie, selon la même source.
Quatre bateaux qui naviguaient dans la zone du naufrage, deux patrouilleurs des garde-côtes et un hélicoptère de l’armée de l’air grecque participent aux recherches des disparus.
Ces recherches sont entravées par des vents forts de 40 à 50 km/h (7 sur l’échelle Beaufort), a indiqué à la radio Skaï Nikos Kokalas, porte-parole des garde-côtes, en soulignant que « de nombreux naufragés ne portaient pas de gilets de sauvetage ».
La traversée périlleuse de quelques milles nautiques entre les îles grecques et les côtes turques en mer Egée, située en Méditerranée orientale, coûte la vie à de nombreux migrants et réfugiés qui tentent de passer en Europe à bord d’embarcations de fortune pour fuir guerres et misère.
Depuis janvier 2022, 64 personnes ont péri en Méditerranée orientale, et 111 en 2021, selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Le dernier naufrage en mer Egée a eu lieu le 19 juin : huit personnes ont alors péri au large de l’île de Mykonos tandis que 108 personnes ont été secourues par les garde-côtes grecs, selon l’OIM.
CHINE – Le procès en appel dans une affaire retentissante de harcèlement sexuel en Chine, considérée comme le premier dossier « #MeToo » de l’histoire du pays, s’est ouvert mercredi à Pékin.
Zhou Xiaoxuan, 29 ans, avait accusé en 2018 un présentateur vedette, Zhu Jun, de l’avoir embrassée et caressée de force alors qu’elle était stagiaire quatre ans plus tôt à la télévision publique CCTV.
En première instance en septembre 2021 et après trois ans de bataille judiciaire, un tribunal de Pékin avait rejeté sa plainte, estimant qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves.
Les accusations de la jeune femme avaient déclenché une avalanche de témoignages similaires sur les réseaux sociaux, à l’instar du mouvement #MeToo de dénonciation du harcèlement sexuel dans les pays occidentaux.
« Quatre ans ont passé, et le plus important c’est que nous avons soulevé cette question: quand une femme fait face à du harcèlement sexuel dans un espace fermé, est-ce que ça vaut le coup de s’intéresser à sa douleur? », a lancé Zhou Xiaoxuan en arrivant au tribunal.
La première audience dans cette affaire, en décembre 2020, avait attiré une foule inhabituelle à l’extérieur du tribunal. La police avait interpellé des reporters étrangers.
CHINE VIRUS – Une nouvelle fois, des médecins chinois tirent la sonnette d’alarme sur un tout nouveau virus ayant touché 35 personnes. L’hénipavirus « Langya » – ou LayV – a été détecté chez des personnes dans deux provinces du Henan et du Shandong, situées dans le nord-est de la Chine. Ce dimanche 7 août 2022, les centres de contrôle de maladie (CDC) de Taïwan ont fait savoir qu’ils avaient placé le développement de ce virus sous surveillance, même si les cas sont jusqu’à présent limités à la Chine.
Le virus Langya fait partie d’un groupe connu pour avoir déjà provoqué des épidémies d’infection hautement mortelles chez l’homme. Les cas ont été détectés entre 2018 et 2021, mais ont seulement été rapportés ce 4 août 2022 par le New England Journal of Medicine.
Aucun des cas n’a pour l’instant entraîné de de décès et la plupart sont même sans gravité. Les patients infectés par l’hénipavirus Langya présentent dans la plupart des cas des symptômes pseudo-grippaux.
ELON MUSK – Le milliardaire a vendu pour près de 7 milliards de dollars d’actions du groupe automobile Tesla, d’après un document déposé auprès de la SEC, le gendarme boursier américain, et publié mardi sur le site internet de cette dernière.
Le multimilliardaire et patron de Tesla, actuellement engagé dans un bras de fer juridique autour du rachat du réseau social Twitter, a vendu environ 7,9 millions d’actions Tesla entre le 5 et le 9 août, selon ce document.
Sur son compte Twitter, Elon Musk a expliqué avoir souhaité « éviter une vente en urgence des titres Tesla », s’il se voit obliger de racheter Twitter et que certains de ces partenaires financiers ne suivent pas jusqu’au bout.
Elon Musk a mis au défi samedi le patron de Twitter de débattre publiquement et prouver la part de faux comptes sur le réseau social, point de désaccord mis en avant par le multimilliardaire américain pour retirer son offre d’achat, lançant une bataille judiciaire.
Elon Musk avait signé en avril un accord de 44 milliards de dollars pour racheter le réseau social, avant de le rompre unilatéralement début juillet.
Il estime que Twitter a menti sur la proportion de comptes automatisés et de spams sur sa plateforme, et affirme même que le réseau social a « fraudé », en majorant volontairement le nombre de comptes monétisables.
En avril, le patron de Tesla avait déjà vendu pour quelque 8,5 milliards de dollars d’actions de son groupe automobile pour préparer l’acquisition du réseau social.
ARABIE SAOUDITE – Un ancien employé de Twitter a été jugé, mardi 9 août, coupable d’avoir espionné des usagers du réseau social pour le compte de l’Arabie saoudite, qui cherchait à connaître l’identité de personnes critiques à l’égard du régime et de la famille royale. Le jury d’un tribunal de San Francisco a jugé que les preuves étaient suffisantes pour considérer qu’Ahmad Abouammo avait bien vendu des informations personnelles concernant des utilisateurs anonymes à Riyad. L’homme, qui vit à Seattle, aurait reçu en échange plusieurs dizaines de milliers de dollars et une montre de luxe.
« Les preuves ont montré que, pour de l’argent et alors qu’il pensait faire ça à l’abri des regards, le prévenu a vendu son poste [d’employé de Twitter] à un proche » de la famille royale saoudienne, a déclaré le procureur fédéral Colin Sampson au jury, la semaine dernière, après deux semaines de procès. M. Abouammo risque entre dix et vingt ans de prison pour avoir agi pour le compte d’un gouvernement étranger et pour blanchiment d’argent, fraude et falsification de documents. Sa peine sera prononcée à une date ultérieure.
ETATS-UNIS – La police américaine a annoncé mardi l’arrestation du « principal suspect » dans l’enquête conjointe sur les meurtres de quatre hommes musulmans.
Les autorités d’Albuquerque, dans l’Etat américain du Nouveau-Mexique, avaient annoncé samedi enquêter sur un possible lien entre le meurtre de trois musulmans ces dernières semaines et un autre en novembre 2021, et avaient lancé dimanche un appel à témoignage à partir d’une photo de voiture.
« Nous avons suivi le véhicule que l’on pense impliqué dans le récent meurtre d’un homme musulman à Albuquerque. Le conducteur a été arrêté et il est notre principal suspect pour les meurtres », a tweeté le chef de la police locale, Harold Medina.
La police d’Albuquerque a retrouvé, dans la nuit de vendredi à samedi, le corps d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, musulman et « originaire d’Asie du Sud ».
« Les enquêteurs pensent que ce meurtre pourrait être lié à trois meurtres récents d’hommes musulmans également originaires d’Asie du Sud », avait alors indiqué la police.
Deux de ces victimes étaient originaires du Pakistan: un homme de 27 ans retrouvé mort le 1er août, et un homme de 41 ans dont la dépouille a été retrouvée le 26 juillet.
La police a en outre fait le lien avec la mort d’un homme originaire d’Afghanistan tué le 7 novembre 2021 dans cette ville d’un demi-million d’habitants.
Dimanche, le président américain Joe Biden s’était dit sur Twitter « en colère et attristé » par ces meurtres.
ETATS-UNIS – L’inflation a ralenti plus que prévu en juillet, à 8,5% sur un an. Cela s’explique notamment par la baisse du prix de l’essence.
Une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour autant, la stabilité de l’indice des prix à la consommation du mois de juillet aux États-Unis est plus encourageante que prévu. Après un bond d’1, 3% en juin, on savait que la chute de quelque 20% des prix de l’essence à la pompe en juillet, limiterait grandement sa hausse en juillet. De là à anticiper que les prix à la consommation soient inchangés, il y avait un grand pas. Même l’inflation sous-jacente, mesure de l’inflation qui élimine l’impact de l’énergie et des produits alimentaires, retombe de 0, 7% en juin, à 0, 3% en juillet.
Tous types de biens et services confondus, l’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation au cours des douze derniers mois retombe à 8, 5%. Les 9, 1% traumatisants constatés en juin pourraient être le pic attendu depuis des mois par la Réserve fédérale et la Maison-Blanche
ESPAGNE – En cette période estivale, nombreux sont les vacanciers qui se rendent en Espagne par la route. La police locale a récemment alerté sur un nouveau type de vol qui sévit sur les aires d’autoroutes et au niveau des péages, rapporte La Dépêche du Midi, lundi 8 août 2022.
Les voleurs ont recours à une technique bien rodée consistant à dégonfler des pneus. Alors qu’ils circulent en voiture, ces derniers repèrent leur victime et attendent que son véhicule soit à l’arrêt, à un péage ou à une aire de repos. Le malfrat, assis côté passager, profite alors de ce moment pour sortir discrètement et s’en prendre au pneu arrière droit de la voiture qui le devance.
Les victimes, qui ne s’aperçoivent pas de la manœuvre, continuent ensuite de rouler alors que le pneu se dégonfle progressivement. Ils finissent donc par s’arrêter. Tandis que l’un des voleurs intervient pour faire mine d’aider la personne ciblée, son complice en profite pour dérober ce qui se trouve dans son véhicule. Concentrée sur le pneu, la victime ne remarque rien.
Ce sont les Mossos d’Esquadra, les agents de la police catalane, qui ont relayé cette méthode sur les réseaux sociaux. Ils ont également diffusé une vidéo de plusieurs de ces scènes captées par les caméras de vidéosurveillance. On y aperçoit des voleurs s’en prendre à différentes personnes sur la route. Les forces de l’ordre conseillent donc aux automobilistes de faire preuve de vigilance et de verrouiller leurs portières en descendant.
RUSSIE – Les avions basés en Russie pourront-ils voler encore longtemps? Moscou fait en tout cas tout son possible pour maintenir le secteur à flot. Selon une enquête de Reuters, les compagnies aériennes russes, dont la compagnie nationale Aeroflot, ont commencé à démanteler des avions de ligne pour récupérer des pièces détachées.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les sanctions occidentales interdisent en effet à Airbus et Boeing de vendre des pièces détachées à la Russie. Les deux constructeurs ne sont pas non plus autorisés à assurer la maintenance des appareils qui composent les flottes russes. En conséquence, le Kremlin a conseillé en juin aux compagnies d’utiliser les pièces de certains avions pour que les autres appareils construits à l’étranger puissent continuer de voler au moins jusqu’en 2025.
Au moins un Sukhoi Superjet 100 – assemblé en Russie mais dépendant largement des pièces étrangères – et un Airbus A350 quasi-neuf sont actuellement en cours de démontage, selon Reuters. Des Boeing 737 et Airbus A320 auraient par ailleurs déjà été démontés pour permettre à Aeroflot de remplacer certaines pièces d’autres appareils de même modèles alors que la flotte de la compagnie se compose à 80% de Boeing et d’Airbus.
En mars, une loi promulguée par Vladimir Poutine autorisait les compagnies aériennes russes à enregistrer en Russie les avions qu’elles louent à l’étranger. Soit plus de 500 appareils au total. Volés à leurs propriétaires légitimes, les loueurs.