ALGERIE-MAROC – Le ministre marocain des Affaires étrangères est arrivé, ce samedi, à Alger pour prendre part à la réunion du conseil exécutif de la Ligue arabe. A l’aéroport Houari Boumediene, le chef de la diplomatie n’était accompagné par aucun responsable algérien. Les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent Nasser Bourita marchant seul et entouré d’un cordon de gardes du corps dans le hall de l’aéroport. Une source diplomatique algérienne a souligné que la cérémonie d’accueil réservé au ministre marocain était la même pour les autres délégations arabes participant à la réunion, lesquelles ont toutes d’ailleurs affiché leur satisfaction quant à l’accueil et l’accompagnement réservé depuis leur arrivée et durant leur séjour en Algérie.
«Le ministre marocain a lui-même tenu lors de son intervention aux travaux de la réunion ministérielle à remercier l’Algérie pour l’accueil et l’hospitalité», a ajouté la même source.
La présence du ministre marocain a été totalement ignorée par les médias algériens. Et il en est de même pour la page twitter du ministère algérien des Affaires étrangères. Le compte a fait part de l’accueil de Ramtane Lamamra de ses homologues arabes avant le début de la réunion préparatoire du sommet arabe mais sans mentionner la présence de Bourita.
Le compte Twitter du ministère marocain des Affaires étrangères a seulement publié une photo de Nasser Bourita à la réunion préparatoire du conclave arabe.
Les médias algériens accusent le Maroc de vouloir saboter le sommet qui s’ouvre mardi.
MAROC – Une « hausse vertigineuse » du nombre de défaillances d’entreprises devrait toucher le Maroc, selon Allianz Trade, leader mondial de l’assurance-crédit.
« Au Maroc, le rebond des défaillances d’entreprises est l’un des plus spectaculaires parmi les pays concernés par son étude », indique Alliance, selon lequel cette tendance est due à « une croissance économique significativement revue à la baisse en 2022, à moins de 1 %, l’envolée de la facture énergétique, la hausse des taux d’intérêt et des salaires, entre autres facteurs » qui « pèseront fortement sur la rentabilité et la trésorerie des entreprises marocaines. »
A cela s’ajoutent, l’impact additionnel du choc énergétique et de la pression inflationniste, qui ont contribué à rendre la situation économique encore plus sensible, induisant ce niveau particulièrement important de défaillances d’entreprises.
Le rapport explique qu’au Maroc, l’effet de la crise économique commencera à se faire sentir avec « davantage d’acuité en 2023, là où des aides publiques exceptionnelles et une grande stabilité des agrégats macro-économiques avaient permis de digérer davantage les chocs exogènes. »
En conclusion, Allianz Trade a estimé que « de par son profond ancrage économique autour des pays de la zone euro, mais également de par les hausses enregistrée et escomptée du taux directeur par Bank Al-Maghrib, l’impact sur les marges des entreprises marocaines devrait suivre une tendance similaire à celle anticipée pour les entreprises de la zone euro. »
MAURITANIE – Un match du championnat de la Super D1 a été a été arrêté ce samedi 29 octobre reporté à cause d’une invasion d’insectes, attirés par les lumières du stade.
«Le match opposant l’AS Douanes au Kaédi FC, dont le coup d’envoi a été donné ce samedi à 19h40 TU dans le cadre la 3e journée de Super D1, a été arrêté et reporté, ceci dû à une invasion d’insectes sur le stade Cheikha Boïdiya», indique la FFRIM dans un communiqué.
«Les conditions ne permettant pas la tenue de la rencontre, l’arbitre a décidé d’arrêter la partie à la 25e minute afin de sauvegarder l’intégrité physique des joueurs, des officiels et du public. Le score est de 0 à 0», ajoute la FFRIM.
Le match devait être rejoué ce dimanche 30 octobre à la minute à laquelle, il a été arrêté, conformément au règlement de la compétition de la Super D1.
En cette période d’automne, Nouakchott subit de plein fouet l’invasion des insectes, après une fin de saison pluvieuse.
IRAK – Au moins neuf personnes ont été tuées et 13 autres sont blessées ce samedi soir dans l’explosion accidentelle d’un camion-citerne transportant du gaz à Bagdad, rapportent auprès de l’AFP des sources médicale et sécuritaire.
« Neuf civils ont été tués et 13 blessés dans l’explosion » du véhicule de transport d’hydrocarbures, a déclaré le commandant des forces de sécurité de Bagdad dans un communiqué. « L’explosion est un accident et non un acte de terrorisme », a-t-il précisé.
De son côté, une source médicale a avancé un bilan de douze morts auprès de l’AFP.
La déflagration, entendue dans une bonne partie de la capitale irakienne, s’est produite sur un parking près d’un terrain de football et d’un café en plein air dans un quartier résidentiel de l’est de Bagdad.
Selon un photographe de l’AFP, les vitres des maisons situées aux alentours ont volé en éclats et de nombreux véhicules ont été endommagés.
IRAN – L’agence de l’Autorité judiciaire iranienne a annoncé l’ouverture du procès de cinq personnes accusées de crimes ayant eu lieu durant les manifestations. Les accusés risquent la peine capitale.
«La première audience d’un certain nombre d’accusés des récentes émeutes s’est ouvert dans la matinée au sein du tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Abolghassem Salavati», a indiqué samedi l’agence, Mizan Online.
L’Iran est le théâtre de manifestations, qualifiées d’émeutes par les autorités, depuis la mort le 16 septembre de Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans décédée trois jours après son arrestation à Téhéran par la police des mœurs. Cette dernière lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict du pays, imposant notamment le port du voile en public.
Mercredi, la justice avait annoncé avoir inculpé dans de nombreuses provinces du pays, plus de mille individus liés aux manifestations.
Selon Mizan Online, Mohammad Ghobadlou est poursuivi pour «corruption sur terre», une accusation passible de la peine de mort, pour avoir «attaqué des policiers avec une voiture, ce qui a entraîné la mort d’un officier et des blessures pour cinq autres».
La justice a inculpé Saïd Shirazi du même chef, pour «avoir incité le peuple à commettre des crimes contre la sécurité», selon Mizan Online.
Saman Seyedi, Mohammad Boroghani et Mohsen Rezazadeh ont été accusés de moharebeh («ennemi de Dieu» en persan), infraction condamnable aussi par la peine capitale, a ajouté la même source.
LIBAN – Le chef de l’Etat libanais Michel Aoun a quitté ce dimanche le palais présidentiel sans remplaçant, faute d’une entente entre les députés.
Des centaines de fidèles du président libanais Michel Aoun l’ont escorté du palais présidentiel jusqu’à son domicile.
Son mandat de six ans s’achève lundi sans que les députés n’arrivent à élire son successeur en raison de leurs divergences politiques, dans un pays en plein effondrement économique.
Le Parlement s’est déjà réuni à quatre reprises depuis un mois en vain, ni le camp du Hezbollah musulman chiite, le puissant mouvement armé qui domine la vie politique au Liban, ni celui de ses opposants ne disposant d’une claire majorité pour imposer un candidat.
La situation inquiète la communauté internationale. Le pays sera géré en attendant par un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, les divisions politiques ayant également empêché la formation d’un nouveau cabinet depuis les législatives du printemps.
La présidence de Michel Aoun a été marqué par l’effondrement économique, une explosion qui a ravagé Beyrouth et un soulèvement populaire inédit.
Les partisans du Courant patriotique libre ont voulu transformer ce départ en fête de soutien et démonstration de force. Dans plusieurs régions où le CPL est présent, des banderoles avec l’inscription » Avec toi, nous poursuivrons le chemin « , ont été hissées. Le parti fondé par le chef de l’Etat a tenté d’en accrocher à Tripoli, mais elles ont été vite enlevées par une population farouchement hostile au camp présidentiel.
Le patriarche maronite, Béchara Raï a exhorté le Parlement à élire un nouveau président. « Un vide présidentiel serait un complot contre le Liban ».
ISRAËL – Alors que de nombreuses combattantes servent déjà au sein d’unités d’infanterie légère mixte, Tsahal avait annoncé en juin son intention d’ouvrir également aux femmes les unités d’élite de recherche et de sauvetage, ainsi que celles de génie de combat.
À partir de novembre, les recrues féminines pourront être soumises à divers examens physiques et psychologiques spécifiques, leur permettant de servir à des postes de combat dans l’unité de recherche et de sauvetage héliportée 669 et l’unité de génie de combat Yahalom.
Les recrues qui ne réussissent pas les tests auront la possibilité de postuler à d’autres missions de combat dans lesquelles les femmes peuvent déjà servir.
Le projet devrait servir de test décisif afin d’ouvrir encore davantage d’unités d’élite aux soldates. Tsahal prévoit également un projet pilote afin d’autoriser les recrues féminines à servir de chauffeurs dans une brigade d’infanterie.
Cette décision de Tsahal a été prise suite aux recommandations d’un comité interne qui a appelé l’armée à ouvrir de nouveaux rôles de combat aux recrues féminines.
Ce comité a été formé par Tsahal en 2020, après que quatre recrues féminines ont réclamé à la Haute Cour de justice le droit d’intégrer des unités de combat qui ne sont actuellement ouvertes qu’aux hommes.
CISJORDANIE – Quatre Israéliens et un Palestinien ont été blessés samedi dans une fusillade dans la ville de Hébron en Cisjordanie occupée, ont indiqué les services de secours et l’armée israéliens.
L’assaillant, qui a ouvert le feu près d’un point de contrôle à Hébron, a, lui, été tué par un garde de sécurité, a affirmé l’armée, en précisant que les soldats étaient à la recherche de complices éventuels.
Les secouristes du Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, ont rapporté que l’un des Israéliens atteints, âgé de 50 ans, était « inconscient, blessé sur le haut du corps ». Les trois autres ainsi que le Palestinien souffrent de blessures moins graves.
Le Croissant-Rouge palestinien a précisé que le blessé palestinien était soigné à l’hôpital de Hébron.
Le député israélien d’extrême droite Itamar Ben-Gvir, candidat sur la liste « Sionisme religieux » aux législatives du 1er novembre, a affirmé que sa maison de Hébron – une ville qui abrite une communauté de colons juifs radicaux – était la cible de cette attaque.
Les forces de sécurité israéliennes n’ont pas confirmé cette allégation et les médias israéliens, citant des sources de sécurité, ont rapporté que la maison de Ben-Gvir dans une colonie de Hébron n’avait pas été ciblée.
Hébron est une ville poudrière où vivent un millier de colons juifs parmi 200.000 Palestiniens.
EGYPTE – L’Égypte a averti ce dimanche les nations participantes que les tensions mondiales ne pouvaient servir de prétexte à un éventuel recul des engagements climatiques.
« Il y a des craintes, dans la situation actuelle, que des pays fassent marche arrière », a mis en garde le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukry.
« Reculer en raison des circonstances politiques défavorables… en raison de la pression de l’état général de l’économie mondiale, avoir recours à de prétendues circonstances atténuantes pour justifier une marche arrière… Ce serait, je pense, une attitude qui irait à l’encontre du but poursuivi », a déclaré M. Choukry dans un entretien à l’agence de presse allemande DPA.
La « conférence des parties » (COP27) se tiendra cette année sur fond de guerre en Ukraine et de crise des prix de l’énergie et de l’alimentation, des États pouvant être tentés de rogner sur leurs engagements budgétaires pour le climat, alors que, d’autre part, des événements climatiques extrêmes ont ravagé certaines parties du monde.
L’Égypte a promis un sommet de « l’action ».
SOMALIE – « Les hôpitaux de la capitale sont saturés, la situation est hors de contrôle ! Il y a trop de blessés à soigner, trop de corps de personnes décédées à prendre en charge » témoigne auprès de RFI le patron d’une compagnie d’ambulances de Mogadiscio.
Samedi soir, au moins cent personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un double attentat à la voiture piégée sur une artère très fréquentée du centre de la capitale. Il y a également plusieurs centaines de blessés et les hôpitaux sont à la peine.
Les soignants manquent de matériel dans des établissement hospitaliers bondés. « Je pense que malheureusement il va y avoir plus de décès parmi les victimes, les blessures causées par les explosions sont très graves. Et on peut craindre que plusieurs blessés finissent par succomber dans les hôpitaux dans les prochains jours » regrette un médecin.
Le président Hassan Sheikh Mohamoud s’est rendu sur place ce dimanche. L’attaque a eu lieu au même carrefour très fréquenté où un camion avait explosé le 14 octobre 2017, tuant 512 personnes et en blessant plus de 290. C’est à ce jour l’attentat le plus meurtrier commis en Somalie.
« C’est au même endroit et ce sont les mêmes innocents » qui sont frappés, a déploré M. Mohamoud. « Ce n’est pas juste. Si Dieu veut, ils n’auront plus la capacité de perpétrer un nouvel (attentat, comme celui de Zobe) », a-t-il fustigé, en référence aux jihadistes du groupe shebab.
OUGANDA – « Mes cicatrices sont belles »: c’est le nom du défilé de mode, qui s’est déroulé samedi à Kampala, la capitale ougandaise. Il était organisé par Monica Khatokho, une créatrice qui vise à faire changer les mentalités quant aux stigmates dans le milieu.
Les cicatrices ne sont pas taboues pour Monica Khatokho. La créatrice ougandaise veut au contraire les célébrer pour les normaliser dans un milieu, la mode, où les peaux sont souvent lisses et monochromes. Elle est à l’initiative du défilé Mes cicatrices sont belles qui s’est tenu samedi à Kampala, la capitale de son pays.
Sur le podium, plusieurs mannequins ont ainsi pu défiler en dévoilant les stigmates présents sur leur peau: brûlures, crevasses, tâches sombres ou plus blanches, causées notamment par le vitiligo, un syndrome qui dépigmente certaines parties de l’épiderme. Outre la revendication esthétique, l’objectif est aussi de sensibiliser la population à ce genre de maladies rares pouvant laisser des traces sur la peau.
« J’en suis victime, je connais » explique la créatrice à BFMTV. « Je veux encourager les gens qui en souffrent, leur dire qu’il y a de l’espoir et qu’ils peuvent réaliser leurs rêves ».
RDC – Des combattants du groupe rebelle M23 se sont emparés samedi de la ville de Kiwanja, dans l’est du Congo, ont déclaré des habitants et un responsable local, coupant ainsi Goma, la capitale du Nord-Kivu, de la moitié supérieure de la province. En ce moment, des combats sont signalés dans la zone et la RDC accusent l’Ouganda et le Rwanda d’agit sous cape.
Des habitants de Kiwanja ont déclaré à des agences de journalisme que des hordes de combattants étaient entrées dans la ville sans résistance significative après une courte fusillade samedi matin. Dans des vidéos amateurs postées sur les réseaux sociaux, on voit effectivement des hommes en tenue marcher en colonne dans une localité de l’est de la RDC.
Une brigade d’intervention de l’ONU, qui soutient les forces gouvernementales, a déclaré dans un communiqué que quatre soldats de la paix avaient été blessés dans les combats. Le communiqué ne fait aucun commentaire sur le sort de la ville de Kiwanja. Les rebelles semblent prendre de l’ascendant sur les forces régulières qui ont replié vers Goma.
Le gouvernement congolais a décidé d’expulser Vincent Karega, ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa. Les autorités congolaises disent avoir des rapports émanant notamment des drones qui démontreraient l’arrivée massive des troupes rwandaises sur le sol congolais. Cela pour appuyer le mouvement rebelle du M23.
Kigali « regrette » cette expulsion jugée injustifiée.
RDC – Onze personnes – neuf spectateurs et deux policiers – sont mortes samedi soir dans une bousculade lors d’un concert du musicien congolais Fally Ipupa dans le plus grand stade de Kinshasa, a indiqué dimanche le ministre de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito, en mettant en cause les organisateurs.
L’Agence congolaise de presse (ACP, officielle), citant le général Sylvano Kasongo, chef de la police de Kinshasa, avait auparavant fait état de huit morts, dont un policier.
« Les dégâts humains s’évaluent à 11 personnes décédées (…) y compris deux policiers », a ensuite déclaré à des journalistes Daniel Aselo, qui s’est rendu sur place.
Le ministre de l’Intérieur a présenté ses condoléances aux familles endeuillées, mais aussi déploré que des « dégâts humains et matériels » soient fréquemment enregistrés lors de manifestations dans ce stade de 80.000 places.
Selon ses propos, diffusés par le site d’information Actualité.cd, il y avait trop de monde dans l’enceinte du stade. L’organisateur « est allé au-delà de 100% » de sa capacité, « il doit être puni », a-t-il estimé.
« C’est une bousculade » qui a causé ces décès, « les mélomanes étaient étouffés », a par ailleurs déclaré à l’ACP un officier de police présent samedi soir dans le stade, qui était plein à craquer.
Les fans de la star de 44 ans, qui mêle harmonies traditionnelles africaines et musiques urbaines, se pressaient « jusque dans les couloirs », selon un témoin.
AFRIQUE DU SUD – C’est en chants et danses dans le stade Moses Mabhidade de Durban que s’est déroulé samedi, l’intronisation officielle du nouveau souverain des Zoulou, Misuzulu Zulu, âgé de 48 ans. Il succède à son père, le roi Zwelithini, décédé en mars 2021, après plus de 50 ans de règne.
L’événement sonne le glas d’une année d’âpres querelles fratricides sur la succession royale. Le monarque a promis de promouvoir « la paix et la réconciliation » et d’être un « catalyseur » du développement.
« Je comprends que l’histoire m’a choisi en ce moment, alors que la nation zouloue et d’autres nations sont confrontées à plusieurs défis. Parmi ces défis figurent la pauvreté, le chômage, un déficit de confiance dans le gouvernement et les structures de leadership traditionnelles, les catastrophes liées au changement climatique, l’effondrement économique, l’insécurité alimentaire, les maladies liées à la famine qui ne ravagent pas seulement notre peuple mais aussi nos économies. », a déclaré le roi de la nation zouloue.
Bien que le titre de roi ne confère pas de pouvoir exécutif, les monarques exercent une grande influence morale sur plus de 11 millions de Zoulous, qui représentent près d’un cinquième de la population sud-africaine de 60 millions d’habitants.
Le président sud-africain a remis un certificat géant encadré reconnaissant officiellement Misuzulu Zulu comme »le seul roi de la nation zouloue ». Le roi Mswati III d’Eswatini, par ailleurs, oncle du nouveau souverain, était présent.
AFRIQUE DU SUD – Sept personnes ont été tuées par balles par un groupe de malfaiteurs qui tentaient d’attaquer des vendeurs de pattes de poulet à Johannesburg, a indiqué ce dimanche la police sud-africaine. Quatre autres personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite de cet incident qui s’est produit dans la nuit, dans le quartier populaire de Finetown, à Ennerdale, un quartier du sud de Johannesburg.
Selon une porte-parole de la police, Brenda Muridili, «quatre suspects ont tenté de braquer les vendeurs de rue qui proposaient des pattes de poulets», un mets très apprécié des quartiers populaires d’Afrique du Sud. Face à la résistance des vendeurs de rue qui leur lançaient des pierres, les agresseurs se sont repliés puis sont revenus armés et ont commencé à tirer de manière indiscriminée sur les vendeurs de pattes de poulet et leurs clients, a expliqué la policière.
L’Afrique du Sud enregistre des taux de criminalité parmi les plus élevés au monde, avec notamment quelque 70 meurtres par jour depuis le début de l’année 2022, selon des chiffres publiés vendredi par la police sud-africaine.
INSOLITE – La compagnie des Chemins de fer rhétiques (RhB) a annoncé avoir battu le record du monde pour la longueur d’un train de passager, lors d’un événement marquant le 175e anniversaire du système ferroviaire helvétique. Le train de 1 910 mètres, composé de 25 rames assemblées, soit cent wagons, a parcouru 25 kilomètres en moins de 45 minutes entre Preda et Alvaneu, dans le canton des Grisons.
« Pour moi c’est simplement la perfection suisse », a déclaré à l’issue de ce trajet, le directeur des RhB Renato Fasciati au journal Blick.
Le train rouge de la Compagnie des chemins de fer rhétiques faisait plusieurs centaines de mètres de plus que celui qui détenait le précédent record, établi en Belgique dans les années 1990, a affirmé un porte-parole de la compagnie.
Le train, avec ses 150 passagers à bord, a parcouru la ligne ferroviaire de l’Albula, ligne inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, traversant ainsi 22 tunnels et franchissant 48 ponts dans cette région alpine.
Si l’expérience – qui marquait le 175e anniversaire du système ferroviaire suisse – fut éphémère, les collectionneurs pourront bientôt se remémorer l’exploit : un fabricant de trains miniatures a promis de reproduire le train record et de le commercialiser.
INDE – Au moins 30 personnes sont mortes ce dimanche en Inde, quand un pont suspendu datant de l’époque coloniale s’est effondré dans l’État du Gujarat (ouest), a indiqué un membre du gouvernement local. «Trente corps ont été retrouvés à ce stade. Une opération de sauvetage est en cours», a déclaré ce responsable, Brijesh Merja, à l’AFP. Quelque 350 personnes se trouvaient sur le pont lorsqu’il s’est effondré, selon les médias locaux. Le nombre des victimes pourrait donc être plus importnt.
BURKINA –
« Une unité des Forces de défense et sécurité, reliant Fada N’Gourma à Natiaboani » dans la province de l’Est, « a été la cible d’une embuscade », a indiqué une source sécuritaire. « Treize soldats ont été tués et quatre blessés », a-t-elle ajouté, affirmant que « plusieurs terroristes ont été neutralisés ».
Une autre source sécuritaire a confirmé l’attaque et le bilan, précisant qu’elle avait visé « une équipe de relève du détachement de Natiaboani ». « Des renforts ont été déployés pour sécuriser la zone et procéder à un ratissage », a-t-elle ajouté.
Cette attaque survient peu après celle de lundi à Djibo, grande ville du nord du Burkina sous blocus jihadiste depuis trois mois, au cours de laquelle dix soldats avaient été tués et une cinquantaine blessés.
Depuis 2015, les forces armées burkinabè sont régulièrement endeuillées par des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières ayant fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.
Ces attaques se sont multipliées ces derniers mois, essentiellement dans le nord et l’est du pays.
TCHAD – L’otage franco-australien enlevé vendredi au Tchad dans une province de l’est du pays, limitrophe du Soudan, a été libéré et est en « bonne santé », a annoncé ce dimanche le Premier ministre tchadien dans un tweet.
« Je viens d’apprendre que l’otage franco-australien enlevé (…) vient d’être retrouvé et mis en sécurité, en bonne santé », a déclaré le Premier ministre du Tchad, Saleh Kebzabo, félicitant « les forces de défense et de sécurité pour cette prompte action réussie ».
Les autorités tchadiennes avaient annoncé samedi que le Franco-Australien avait été enlevé la veille, ajoutant avoir « mobilisé tous les moyens sécuritaires et humains afin de mettre la main sur les ravisseurs ».
L’otage « a été libéré dans la province du Tibesti (nord), dans une zone frontalière du Niger et de la Libye par nos forces de défense et de sécurité », a déclaré de son côté à l’AFP, Ayoub Abdelkerim Abdoulaye, gouverneur de la province du Wadi Fira (est) où avait été enlevé le ressortissant franco-australien.
Les autorités tchadiennes avaient également indiqué que le Franco-Australien travaillait dans le Parc Oryx pour le compte de Sahara Conservation Fund (SCF), une ONG de préservation de la faune. Ce parc est situé dans la réserve de faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim qui s’étend sur 77.950 km2.
LIZ TRUSS – Des députées de l’opposition britannique ont demandé samedi 29 octobre une enquête après que des agents présumés du Kremlin auraient piraté le téléphone portable de Liz Truss lorsqu’elle était ministre des Affaires étrangères, selon les affirmations d’un journal britannique.
The Mail on Sunday a cité des sources de sécurité anonymes affirmant que le smartphone personnel de l’ex-Première ministre Liz Truss avait été piraté « par des agents soupçonnés de travailler pour le Kremlin ». Ils sont soupçonnés d’avoir eu accès à « des échanges top-secrets avec des partenaires internationaux ».
Un porte-parole du gouvernement a déclaré : « Nous ne commentons pas les dispositifs de sécurité des individus », mais a ajouté qu’il existe « des systèmes robustes en place pour se protéger contre les cybermenaces ». « Il est essentiel que tous ces problèmes de sécurité fassent l’objet d’enquêtes et soient traités au plus haut niveau », a observé la députée de l’opposition travailliste Yvette Cooper.
Une source a déclaré au journal que le téléphone « compromis » avait été placé au sein d’un coffre-fort verrouillé dans un lieu sécurisé du gouvernement après le piratage de messages jusque sur un an, y compris de « discussions très sensibles » sur la guerre en Ukraine. Le piratage a été découvert cet été alors que Liz Truss était ministre des Affaires étrangères et faisait campagne pour devenir cheffe du parti conservateur et Première ministre, a précisé le journal.
GRANDE-BRETAGNE – MIGRANTS – Des locaux des services de l’immigration britanniques ont été visés par des jets d’engins incendiaires ce dimanche, a-t-on appris auprès de la police locale. Selon les médias britanniques, il s’agit d’un centre accueillant des migrants.
Les enquêteurs ont pu établir que « deux à trois engins incendiaires ont été jetés sur des locaux » des services de l’immigration du ministère de l’Intérieur, selon la police du Kent, qui évoque un blessé léger et indique que « le suspect a été identifié et localisé ».
La police n’a en revanche pas pu confirmer le décès du suspect, qui selon des informations de presse aurait mis fin à ses jours.
La députée locale Natalie Elphicke s’est dite « profondément choquée par les faits à Douvres aujourd’hui », expliquant s’être entretenue avec le secrétaire d’Etat à l’Immigration à ce sujet.
Cette attaque intervient alors que près de 1.000 migrants sont arrivés samedi sur les côtes anglaises après avoir traversé la Manche, selon les chiffres du gouvernement britannique.
Ils sont désormais près de 40.000 depuis le début de l’année à avoir effectué la périlleuse traversée à bord de petites embarcations, dans l’un des détroits les plus fréquentés au monde.
HAÏTI – Éric Jean Baptiste, 52 ans, secrétaire général du Rassemblement des démocrates nationaux progressistes (RDNP), a été tué par balle vendredi soir, a annoncé Ricardo Nordin, porte-parole du RDNP.
« Son véhicule a été criblé de balles. Son agent de sécurité est décédé sur place. Éric Jean Baptiste a rendu l’âme à l’hôpital », a fait savoir M. Nordin.
Le RDNP a été fondé en 1979 par le démocrate-chrétien Leslie Manigat, brièvement président d’Haïti en 1988 avant qu’un coup d’État militaire ne mette fin à son mandat.
Il y a moins d’une semaine, M. Jean Baptiste avait co-signé avec d’autres partis politiques un appel à un compromis historique pour sortir Haïti de la crise.
Le pays pauvre des Caraïbes fait face à des gangs qui sèment la terreur et à une situation sanitaire qui se dégrade avec une forte résurgence du choléra.
L’assassinat d’Éric Jean Baptiste survient quelques jours après la tentative de meurtre d’un journaliste d’investigation du quotidien haïtien Le Nouvelliste, attaqué par balle dans la matinée du 25 octobre.
Lundi 24 octobre, le corps sans vie d’un autre journaliste, également animateur radio, a par ailleurs été retrouvé sous un pont dans la ville des Cayes dans le sud du pays, l’UNESCO exigeant que la lumière soit faite sur ce décès.
Le gouvernement haïtien a appelé la communauté internationale à l’aide, y compris par le biais de l’envoi d’une force de maintien de la paix, mais cette idée ne fait l’unanimité ni au sein de la population haïtienne ni au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, et aucun pays ne s’est encore proposé pour la diriger.
Le Conseil de sécurité a toutefois imposé la semaine dernière une batterie de sanctions visant les bandes criminelles qui sèment le chaos à Haïti.
FRANCE – Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, a estimé dimanche que « la marque » de son parti était « morte » et a indiqué vouloir faire trancher « par référendum interne » les « grandes orientations » par les militants, dans un entretien au JDD.
« Si on se contente de ripoliner la façade du parti, on est morts. Il faut tout changer. La marque » Les Républicains » est morte », fait valoir le président du groupe LR au Sénat qui dit vouloir « construire un parti populaire et patriote capable de rassembler tous les électeurs de droite ».
« Pour cela, il faudra d’abord le rendre à ses militants. Si je suis élu, ils trancheront, par référendum interne, nos grandes orientations. Et nous travaillerons d’abord sur les idées, en renvoyant la question de la présidentielle après les européennes », a-t-il préconisé, affirmant n’être « candidat qu’à une seule chose, tout changer à droite : parti, méthode, logiciel ».
« Incarner, c’est bien, mais incarner quelque chose, c’est mieux: Les primaires ont été exclues de nos statuts et je ne compte pas les y remettre, ce sera donc à nos militants de choisir », développe encore M. Retailleau, alors que son adversaire Eric Ciotti a déjà indiqué soutenir une candidature de Laurent Wauquiez pour l’élection présidentielle de 2027.
Le député du Lot Aurélien Pradié et le maire d’Orléans Serge Grouard sont également candidats à la présidence du parti. Un vote des militants lors d’un congrès début décembre doit les départager.