Nadia Akacha, ancienne Chef de cabinet présidentiel et ex-bras droit de Kais Saied, a critiqué sévèrement aujourd’hui le « tournant » pris par la Présidence et le Gouvernement.
Si elle ne remet pas en doute le côté « salutaire » des mesures exceptionnelles, elle s’en prend néanmoins à l’orientation prise qu’elle juge désastreuse.
Elle donne à lire l’existence de clans idéologiques opposés dans l’entourage du Chef de l’Etat.
” Le 25 juillet est une décision historique et un processus national qui aurait dû être fondé sur une méthodologie claire, une démarche démocratique collaborative et des fondements solides pour construire un Etat de droit capable de respecter les droits et les libertés.
Mais, malheureusement, ce processus a été accaparé par un groupuscule de « looser » qui n’y comprennent rien et qui ont fait de la diffamation leur profession. La Tunisie fait face à une crise politique étouffante qui n’a jamais eu lieu dans l’histoire moderne du pays.
La Tunisie souffre également d’une crise économique et financière. S’ajoute à cela, l’incapacité d’élaborer un programme de réformes qui permettrait de discuter d’un accord avec le FMI” a t-elle déclaré.