Le mouvement Echaâb appelle le président de la république « à opérer des changements au sein de l’appareil exécutif, au niveau central et régional pour arrêter l’hémorragie persistante de l’échec et de la confusion ».
Dans un communiqué rendu public dans la nuit, dans la foulée de la réunion de son bureau politique, le mercredi 21 décembre 2022, consacrée notamment aux résultats du premier tour des élections législatives, le mouvement appelle le président de la république « à assimiler la leçon de la désaffection populaire non seulement envers l’élection, mais de l’action politique dans son ensemble ».
« Chose qui requiert d’accorder au dossier social et économique l’intérêt requis, de préserver le processus du 25 juillet de la mauvaise gestion, de s’ouvrir, effectivement, sur les forces politiques, sociales et civiles appuyant le processus en vue de s’accorder autour de mesures urgentes devant être prises pour empêcher une plus grande dégradation de la situation sociale », ajoute-t-il.
Le mouvement fait assumer au gouvernement en place « l’entière responsabilité, induite par l’incapacité, la perturbation, et le manquement en matière de gestion des dossiers liés à la vie des citoyens, à leur tête, le dossier des prix, la disponibilité des produits de base, la santé, le transport, l’enseignement et la propreté ».
Le parti considère « la prestation médiocre de l’instance supérieure indépendante pour les élections, comme l’un des principaux facteurs à l’origine des perturbations de l’élection législative dans ses différentes étapes, la dernière étant la faiblesse du taux de participation au scrutin ».