Le président français Emmanuel Macron a dit mercredi « détester le débat » distinguant la valeur des « vies juives » et des « vies palestiniennes », et a appelé à « protéger d’abord les civils à Gaza », lors d’une rencontre avec des étudiants kazakhstanais à Astana.
Revenant sur les bombardements de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, M. Macron a plaidé pour « protéger d’abord les civils » car « il n’ont rien à voir avec les attaques terroristes » du Hamas contre Israël du 7 octobre.
« Il faut cibler et punir les groupes terroristes. Mais les civils ne sont pas ceux qu’il faut viser », a poursuivi le chef de l’Etat français, appelant à « les protéger pour se concentrer sur les terroristes ».
« Je veux faire cette distinction car chaque vie compte dans ce monde », a renchéri M. Macron, qui s’exprimait en anglais à l’université Maqsut Narkibayev.
« Je déteste ce débat qui divise les gens et où l’on dit: pour moi les vies juives sont plus importantes ou pour moi les vies palestiniennes sont plus importantes. C’est dingue », a-t-il fait valoir, rappelant que la France avait demandé, comme l’ensemble des dirigeants de l’UE, une « pause humanitaire » afin d’acheminer de l’aide à Gaza.