Le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, a affirmé ce jeudi 22 décembre, que « son dossier où il est accusé de complot contre la sûreté de l’Etat, est actuellement devant la justice militaire, et sera examiné par un juge militaire ».
Dans un entretien, ce matin, avec Shems, il a affirmé « sa grande confiance » dans la décision de la justice tunisienne, signalant que « le but de ce dossier est de le terroriser, et de le harceler en tant qu’opposant ».
Il a indiqué que « l’on ne pouvait lui adresser une accusation de complot contre la sûreté de l’Etat, à travers sa réponse à un message sur WhatsApp ».
Abdelkefi a estimé qu’il gênait en tant qu’opposant, dans la mesure où « il présente des avis techniques, et n’est pas entré dans le virage de la théorisation, mais critique et propose des solutions. »
Il a, par ailleurs, réitéré son appel pour « une élection présidentielle anticipée ».
« Le président de la république a été élu, conformément à la constitution de 2014, la moindre des choses dans le cadre de la 3ème république, est le renouvellement de sa légalité », a-t-il souligné.
Selon ses dires, les résultats des élections législatives ont porté un message clair, à travers le boycott du peuple et son refus du processus actuel.
Il a plaidé pour le régime présidentiel qui convient le mieux à la Tunisie, faisant constater que le régime en place actuellement, est « présidentialiste, et repose sur le pouvoir personnel ».