Les autorités mobilisent jusqu’à 14.000 policiers et gendarmes durant le week-end pour encadrer les festivités du Mondial en France, en mettant sous surveillance particulière des groupuscules d’ultradroite.
Mercredi, un groupe d’une quarantaine de personnes proches de l’ultradroite, venues « faire le coup de poing » sur l’avenue des Champs-Elysées après le match France-Maroc, selon l’expression du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, avait été interpellé et placé en garde à vue.
Vingt-six gardes à vue ont été prolongées jeudi soir, sur les 38 (dont cinq mineurs) concernant le groupe d’ultradroite interpellé à Paris essentiellement pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences » et certains pour port d’arme, a indiqué le parquet de Paris.
Pour contenir la survenue d’incidents samedi pour la petite finale qui oppose le Maroc à la Croatie, et dimanche pour la finale France-Argentine, le gouvernement a prévu de déployer les policiers et gendarmes en nombre sur tout le territoire.
Ils seront 12.800 samedi, et 14.000 (dont 2.750 à Paris) dimanche, quand mercredi dernier, 10.000 membres des forces de l’ordre (dont 2.000 à Paris) avaient été mobilisés.
Les Champs-Elysées resteront ouverts samedi à la circulation. Mais ils seront livrés aux seuls piétons dimanche.
Gérald Darmanin a rappelé que lors de la Coupe du monde de 2018 remportée par la France, 600.000 personnes avaient envahi l’avenue emblématique de la capitale au coup de sifflet final.