L’armée israélienne a annoncé vendredi soir avoir frappé deux bases militaires dans le centre de la Syrie, dont une à Palmyre. Depuis la chute du président syrien Bachar al-Assad le 8 décembre, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires en Syrie.
Les forces israéliennes «ont frappé il y a peu des capacités militaires stratégiques qui restaient sur les bases militaires syriennes de Tadmor [Palmyre, ndlr] et T4», la base aérienne de Tiyas, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Palmyre, indique un communiqué militaire.
«Des avions de guerre israéliens ont lancé des frappes aériennes visant l’aéroport militaire de Palmyre», avait indiqué un peu plus tôt l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Au moins quatre frappes ont touché l’aéroport, qui abrite des forces affiliées aux autorités syriennes, avait précisé cette ONG basée au Royaume-Uni et disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie.
«Loup déguisé en agneau»
Israël affirme vouloir empêcher que l’arsenal de l’ancien maître de Damas ne tombe entre les mains des nouvelles autorités qu’Israël qualifie de «djihadistes» compte tenu du passé du président par intérim Ahmad al-Chareh, que les affaires étrangères israéliennes qualifient de «loup déguisé en agneau».
L’armée israélienne s’est en outre déployée dans la zone démilitarisée entre les forces israéliennes et syriennes sur le Golan syrien, à partir de la partie de ce plateau qu’Israël occupe depuis 1967 et qu’il a annexée en 1981.