Dans la province de Bassorah, située dans le sud de l’Irak, qui compte 3 millions d’habitants, le nombre de cas de cancers diagnostiqués entre 2004 et 2022 se compte en dizaines de milliers.
En cause, “les déchets radioactifs” provenant de missiles et autres obus tirés pendant la guerre du Golfe en 1991 et les combats pour l’invasion de l’Irak en 2003. Mais aussi, et surtout, “des polluants provenant des dizaines d’installations destinées à l’extraction du pétrole” dans la région, explique un journaliste irakien sur le site Daraj.
Face à cette “escalade”, le nombre de centres de traitement du cancer et de médicaments disponibles dans la région de Bassorah et dans tout le pays est totalement “insuffisant, jugent médecins et spécialistes”.
D’après Daraj, si l’explosion des cas de cancer peut être liée aux «déchets radioactifs», les obus et missiles tirés sur l’Irak pendant la guerre du Golfe dans les années 1990 ou encore à l’invasion de l’Irak en 2003, la principale cause reste les «polluants provenant des dizaines d’installations destinées à l’extraction du pétrole qui ne tiennent pas compte des exigences environnementales».