Le souverain pontife s’émeut à nouveau du sort des civils gazaouis. Ce dimanche, à l’issue de la prière dominicale de l’Angélus, le pape François a eu un mot pour les victimes des frappes israéliennes contre Gaza, après l’avoir déjà fait samedi, en dépit des protestations de la diplomatie israélienne qui l’a accusé d’un «deux poids, deux mesures».
«C’est avec douleur que je pense à Gaza, à tant de cruauté, aux enfants mitraillés, aux bombardements d’écoles et d’hôpitaux. Combien de cruauté», a-t-il (re) dit.
Samedi matin, il s’était déjà ému de la mort de sept enfants de la même famille à Gaza, annoncée la veille par la Défense civile du territoire palestinien.
Toutes les personnes tuées «sont de la même famille, dont sept enfants, le plus âgé ayant six ans», avait-il précisé samedi, en faisant état de 15 blessés. Contactée par l’AFP, l’armée israélienne a affirmé que le bilan communiqué par la Défense civile à Gaza «ne concorde pas avec les informations en (sa) possession».
Le porte-parole de la Défense civile de la bande de Gaza, Mahmoud Bassal, avait dénoncé la veille auprès de l’AFP «un massacre de l’occupation (israélienne)» ayant «fait dix martyrs au sein de la famille Khalla, visée par une frappe aérienne sur son domicile de Jabalia», près de la ville de Gaza.
Les forces israéliennes «ont frappé plusieurs terroristes qui opéraient dans une structure militaire» du mouvement islamiste palestinien Hamas et «représentaient une menace», a-t-elle assuré. Le ministère israélien des Affaires étrangères a réagi aux propos du pape et dénoncé des remarques «particulièrement décevantes car elles sont déconnectées du contexte réel et factuel de la lutte d’Israël contre le terrorisme djihadiste», selon un communiqué.