La Chambre Syndicale Nationale des industriels d’aliments pour bétails et des importateurs de matières premières a appelé à fournir les quantités nécessaires de son du blé (Sédari) via les circuits de distribution contrôlés, afin d’éviter le monopole et à libéraliser l’importation d’orge tout en permettant aux fournisseurs de profiter de la baisse quand c’est possible.
La chambre relevant de l’UTICA a recommandé, dans un communiqué publié lundi, de revoir le cahier des charges régissant l’importation du blé fourrager, pour faciliter l’acquisition de ce produit à meilleur prix et à exonérer les importations de maïs et de soja de l’impôt de 2,5% (TMTS) appliqué sur ces deux produits.
Ces recommandations interviennent suite à la hausse des prix des fourrages après l’augmentation des prix internationaux des matières premières (grains de maïs et de soja) de 80% et 40%, au cours des 12 derniers mois.
La chambre a rappelé dans ce cadre que la marge bénéficiaire dans les deux matières précitées a été fixée par le ministère du Commerce.
Et d’ajouter que le secteur a enregistré une pénurie d’approvisionnement en orge et en son de blé, entraînant une augmentation du coût des fourrages, après le recours à l’importation de ce produit à prix très élevés, soit le triple des prix sur le marché local.
Cette situation a affecté les acteurs de la filière, d’autant plus que les prix du produit final (poulet, œufs) à un niveau qui ne couvrait pas le coût, en raison de plusieurs autres problèmes non résolus jusqu’à présent.
La chambre a appelé les ministères de l’Agriculture du Commerce et du développement des exportations et des Finances, à intervenir et répondre à ces propositions qui devront contribuer à la résolution de la crise actuelle et la baisse relative des prix des fourrages.